Le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «est passé à la vitesse supérieure» en matière de lutte anti-terroriste, dans le cadre d'une approche «multidimensionnelle», écrit l'ancien ambassadeur américain Edward Gabriel sur la page éditoriale de l'influent Wall Street Journal. «Depuis les attentats terroristes ayant pris pour cible, en 2003, la ville de Casablanca, le Maroc est passé à la vitesse supérieure en matière de lutte antiterroriste, dans le cadre d'une approche qui conjugue des lois sans concession et des programmes de développement humain aboutis», a souligné l'ancien diplomate américain, dans une analyse intitulée : «Le Maroc lutte activement contre l'extrémisme». L'approche marocaine, explique-t-il, s'évertue à tarir les sources qui alimentent l'extrémisme religieux, à savoir la pauvreté, le chômage, et la frustration. Edward Gabriel a, dans ce contexte, rappelé que le Royaume a de tout temps fait la promotion des préceptes d'ouverture et de modération prônés par le rîte Malékite, qui se traduit sur le terrain par des réformes avant-gardistes du champ religieux, à travers notamment la formation d'imams et de mourchidates. Ces réformes et programmes novateurs se sont révélés d'une très grande valeur ajoutée tant et si bien que pas moins de huit pays africains ont demandé l'assistance du Maroc pour la mise en place de l'approche marocaine, a par ailleurs indiqué l'ancien diplomatie US.