CNSS. Que les brimades cessent ! Le citoyen vient demander son dû et non l'aumône. Qu'on cesse de mépriser le retraité et le travailleur qui viennent faire la queue pour récupérer les frais médicaux (suite). La CNSS récupère un argent fou en fixant les délais de dépôt des dossiers à 2 mois, pas un seul de plus. Or, le malade, qui paie cash la clinique qui fâche, l'échographie, les analyses de sang et de la glycémie et bien d'autres passages obligés, se dit qu'il remettra le tout après l'opération éventuelle. Entre-temps, la « aâmalia » est repoussée par le tabib gharib, à cause de l'Aïd El Kébir et autres prétextes, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour se faire rembourser par la CNSS, qui profite largement des limites de remise des dossiers. Des milliards de gagnés pour cette Caisse qui sera en détresse dans quelques années. Dans le hall d'accueil pour les écureuils, il n'y a personne pour renseigner les gens qui ne savent ni lire ni écrire. Le personnel est là juste pour vérifier les dates limites, le reste, débrouillez-vous, si la feuille de la Mutu n'est pas tamponnée par le labo ou le cardio, il faut retourner dare dare pour le refaire. Quant à l'écran qui indique votre numéro de détenu en liberté provisoire, il faut compter sur le voisin dans la salle d'attente, si vous êtes analphabète. A la télé, on ne leur apprend même pas à compter comme du temps de Moharabate El Oumia, du temps où Mlle El Harim, Mlle Cherkaoui, Lalla Hiba et autres bénévoles de Sania Gharbia, apportaient leur savoir au peuple dans le débat des sixties. stop. De nos jours, la protection de l'environnement et les Droits de l'Homme sont les mamelles du développement durable qui fait taire les vaches dans les étables. Dans de nombreuses administrations, l'heure est à la solidarité. Qu'il s'agisse d'un enterrement ou d'une maladie, bien des administrés mettent la main dans la poche pour apporter leur soutien. Les hauts fonctionnaires qui n'ont pas le sens du devoir, sont mal vus et ce n'est guère conseillé d'avoir le mauvais rôle, en ces temps qui sont de moins en moins drôles même si les festivals du rire augmentent dans le pays. stop. A la Sûreté Nationale, la Direction Générale a montré que l'administration doit intervenir chaque fois qu'il y a un décès, quelles que soient les circonstances. Les familles concernées se sentent soulagées quand des fonctionnaires viennent jusqu'à la maison du défunt ou de la défunte, pour apporter un soutien moral et financier. En règle générale, la notion du devoir s'étend à travers tout le pays. Ce qui n'était pas très courant dans l'administration hautaine et arrogante. stop. Il n'y a pas que des femmes de petite vertu qui en ont fait un peu trop, des auteurs de délits financiers ou de divers méfaits. Il y a aussi des femmes « b'nate ennass » qui se sont retrouvées dans un piège insurmontable. Or, dans une prison, il n'y a pas de « ferziyate », tout le monde est logé à la même enseigne comme au pénitencier de Hay Salam, Hay El Alam, dans les cellules exiguës côté hommes. En effet, au pavillon féminin, il n'y a qu'un seul et grand espace où les détenues sont entassées comme des sardines. Et le soir, les prisonnières qui n'ont jamais assisté à des scènes scabreuses sont obligées de supporter des débordements des garçons manqués, filles de Lesbos qui s'en donnent à cœur joie, comme si elles étaient dans un background réservé aux filles du genre. Ça choque énormément des détenues d'un autre bord qui n'ont pas à supporter des scènes qui les offusquent. La prison, c'est vrai, c'est la porte ouverte à tous les excès, mais il y a des limites à respecter et l'on doit du respect à ceux qui ne veulent pas qu'on touche à leur dignité. stop. Désormais, les mineurs haschischmen considérés comme des fumeurs malades et incurables, seront autorisés à acheter leur chit en Belgique qui l'avait déjà autorisé pour les adultes dans la même situation qui planent sur la place Brucker à Bruxelles où Abdou Ben Barak, dit le zazou, gérait un zinc à la mode où James Brown est venu se réfugier un soir après un concert historique au National Forest. Pour en rester ici et maintenant, comme disait François Mitterrand qui avait plus de personnalité que son neveu qui est passé du Palace au ministère de la Culture, un coup fourré de Sarkozy qui était prêt à mettre le feu dans le pays, nous ne parlerons pas de maladie incurable, mais de fumeurs incorrigibles qu'on traite comme les fumeurs occasionnels dans les procès qui ne font pas de différence entre le « mebli » et celui qui a été entraîné dans une fumerie collective qui mène à la dérive, quand on ne sait pas s'y prendre. stop. Des patrons poltrons reçoivent peu. Qu'il s'agisse d'un employé ou d'un citoyen. On se rappellera d'un grand patron comme Houkaïmi qui travaillait la porte presque ouverte et qui sortait dans la salle d'attente pour voir qui peut être écouté et délivré en un quart de tour ! Jamais, on n'a plus revu ce genre de maâlem qui reste assis, chercher à savoir ce qui se passe derrière son dos. Chapeau ! stop. Curieux cet homme en djellaba qui rencontre un couple à deux pas de la mosquée, qu'il salue en serrant la main de la femme qui rougit avant d'entrer dans la salle de prière. En répétant « labasse, labasse » à la femme, il serrait fort les doigts de la fille de son copain qui est resté bouche bée. Conclusion : dans la maison de Dieu, il n'y a pas que des mouminine. Il y a aussi des opportunistes qui nous cassent les oreilles avec leurs paroles apparemment sages, mais qui se comportent autrement. Contrairement à leur comportement de façade. stop. Bon à savoir et à retenir. Si aucune mesure n'est entreprise en 2014, le régime se solderait par un déficit technique et ses réserves s'épuiseraient en 2021. En attendant la vraie réforme, la LDF 2014 commence par les réformes paramétriques du régime des pensions civiles géré par la CMR. Le projet de loi de Finances 2014 vient confirmer les grands principes validés par l'étude actuarielle. Il s'agit notamment d'observer la convergence de la réforme paramétrique vers le pôle public regroupant les régimes CMR et RCAR. stop. Rectif. Il fallait lire classe moyenne dans notre flash sur les subsahariens et rien d'autre. Ce qui a laissé entendre qu'il s'agissait d'une insulte à l'égard de nos frères. En plus, les lettres d'imprimerie sont parfois hachées, ce qui détourne l'attention du correcteur, l'arroseur arrosé, comme dans le films des Frères Lumière... Nos excuses. stop. Des petites unités hôtelières sont dirigées par des têtes qui n'ont pas de personnalité. On l'a bien vu pour des hôtels à Kénitra qui vécurent l'âge d'or sous les Ricains, qu'on loue aujourd'hui à 500 dh sans douche chaude en ces temps où les audacieux se réveillent à l'aube. Ajoutons que, souvent, il n'y a même pas une petite sonnette d'riha, comme disent les dames soignées, ni peignoir ou des serviettes. Car à 500 dhs, il faut un minimum, même si on ne s'apprête pas à aller au bal du conte d'Orgel ou de Polanski. stop. Dans la Haute-Marne et l'Aube, dans l'Hexagone où l'on combat des bêtes comme sous l'époque médiévale, le loup, le dib à qui on ne l'a fait pas, étend son territoire et sème la colère dans les plaines. Ce qui inquiète des paysans qui n'écoutent pas les défenseurs de ces prédateurs, prêts à sauter sur des brebis, loin d'être galeuses. Au Maroc, c'est plutôt l'homme qui s'attaque aux bêtes, nous parlons ici des voleurs de bétail, qui ne passent pas toujours devant le tribunal, car, souvent, Khali Boujemaâ ou Khali Mohamed ne portent pas plainte. Une nouvelle qui n'a pas fait sursauter les indignados de la Puerta del Sol, moins célèbre que la Place Bab El Had qui a failli faire le pied de nez à la Place Tahrir. stop. Espace. 50 millions d'euros pour le secteur spatial. La ministre de la recherche, Genevière Fioraso, a annoncé, mercredi 4 septembre, l'affectation de 50 millions d'euros pour le spatial, dans le cadre du programme d'investissement d'avenir. Ces crédits seront alloués pour moitié à l'adaptation du lanceur européen Ariane 5 et pour moitié à la propulsion électrique des satellites, a précisé la ministre à l'issue de la première réunion du comité de concertation Etat-Industrie sur l'espace (CoSpace). stop. 50.000 « esclaves » au Maroc, heureusement le mot khadim est entre guillemets, nous dit l'ONG Walk free Fondation, qui est reprise par les rédactions en manque d'inspiration. Mais sur les 50.000 esclaves, employés de maison, hommes de peine et mineurs qui font de la peine, il faut ajouter les esclaves modernes dans les bureaux et les usines au service d'un patronat féodal suivi par une armada de serveurs, le dos courbé, prêts à exécuter les besognes les plus basses, comme du temps où on ne se permettait pas de dire Baz... stop. Sortir. Tiens, ça fait un bail qu'on n'a pas sorti le carnet des mondanités. A tout honneur tout seigneur. La musique avant toute chose, disait le père des fêtes galantes ébloui par les Illuminations de madame Arthur. Chez Mimi au Latino où la musique en live est enivrante à tel point qu'on ne se croirait pas à Rabat, mais à Londres ou Berlin. Autre son de cloche, le 4 décembre, Taliani, qui n'est pas rital pour un sou, sera le 4 décembre au Too Much, ambiance pop orientale. Un saut à Mohammadia où Giovani a retrouvé son portable, et au Bambou où la fille de Gainsbourg n'est pas encore venue pour voir qu'on s'amuse à Fedala comme au Saint Hilaire. stop. Marrakech. On nous dit : « Plus de touristes, moins de recettes ». Faut-il alors moins de touristes pour avoir plus de recettes, titre manqué pour une belle manchette... ? stop. Hôtels, buffets copieux. Les mêmes adresses qui préparent Noël au balcon... stop. A lundi.