Faouzi Lakjaâ candidat à la présidence de la FRMF avait gagné à l'issue de la fameuse assemblée générale avant que de tomber de haut lorsque la FIFA s'en est mêlée. N'ayant même pas eu le droit d'assister à la finale de la Coupe du Trône (DHJ-RAJA) dans la tribune officielle, Lakjaâ a dû se retrouver comme dindon de la farce. Il a cherché des sorties honorables, il n'aurait trouvé, paraît-il, aucun conseil judicieux, ni des personnes compétentes pour lui montrer comment sortir de cette impasse. Ces soutiens d'hier étaient bons en campagne électorale, mais face à la situation créée par le désaveu « fifesque », ils sont aussi désemparés que lui. La FIFA ne voulant reconnaître que l'ancien bureau présidé par Ali Fassi Fihri, il est bloqué. Il va devoir attendre la prochaine A.G. (en 2014) pour postuler à nouveau vers la présidence de la FRMF. Le problème c'est que le sport national est, lui aussi, tout a fait bloqué, car l'arrivée de Lakjaâ ouvrait des perspectives prometteuses pour le sport roi. Désenchanté, Lakjaâ parlerait de laisser tout tomber quant à la FRMF et de se consacrer à sa carrière professionnelle. Alors, tout ça pour ça ? Peut-être bien... La faute à qui ? Et bien, aux statuts d'une loi mal pensée et d'un ministre de tutelle qui voulant se montrer héros sans peur et sans reproche a carrément joué les éléphants dans un magasin de porcelaine. Dans le monde du football national personne ne comprend comment et pourquoi Ali Fassi Fihri, en choisissant de tenir son A.G. malgré les menaces de la FIFA n'ait pas anticipé les réactions de celle-ci. A-t-il été naïf de penser que la FIFA n'oserait jamais passer à exécution ? Avait-il eu des assurances de quelqu'un ? Ou bien s'est-t-il dit que partant pour partant, et bien il laissera tout le monde se débrouiller. Une telle attitude n'est pas digne de l'homme que nous connaissons ! Alors donc que s'est-il passé ? Le problème c'est que lui et ses plus proches « amis » dans le foot (Nawal Khalifa, Ghaïbi, Karim Alem) se murent dans le silence et ne répondent plus à personne. Même pas à Issa Hayatou, président de la CAF, et qui, alerté, venait aux nouvelles pour tenter de sauver les choses ... Bien avant que la FIFA ne se jette de tout son poids dans l'affaire. Dommage... Un qui roule des mécaniques, et qui doit rire sous cape, c'est l'ami Rawrawa président de la fédération algérienne qui va en Coupe du Monde (quel scandale incroyable après le « truquage du match qualificatif face au Burkina Faso) qui ne craint aucune sanction de la part de la FIFA et qui dort sur ses deux oreilles en se disant que son pays est le seul pays arabe à aller au Brésil. La situation où s'est mise la FRMF n'est pas aussi pour lui déplaire. Il ne l'a (peut-être) pas provoquée, mais c'est tout comme, elle lui convient à merveille. Rigole bien Rawrawa, tant mieux pour toi, mais n'oublie pas, la vie est comme un ballon de foot, elle tourne. Et personne ne perd rien pour attendre. Ça avait commencé sur le plateau de T.F1 lors d'une émission de « Télé Foot » que tout le monde connaît au Maroc. Un joueur de l'équipe de France de football s'était « lâché » contre les journalistes, commentateurs et consultants. Il les avait traités de tous les noms. On ne va pas, ici, vous raconter toute l'histoire, car nos fidèles lecteurs doivent la connaître sûrement par cœur. Mais insistons sur l'épilogue : après la victoire et la qualification des « Bleus » pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, les joueurs de football sont devenus des héros après avoir été considérés comme des voyous. Ces revirements sont très nombreux en sport, et pourtant on les oublie souvent et surtout on s'oublie facilement pour insulter un jour et venir, le jour d'après, féliciter et louer. L'excellent chroniqueur Didier Braun de « L'Equipe » (France) a rédigé un billet d'humeur qui vaut son pesant de sel et de sagesse. Découvrez le, ci-contre, si vous ne l'avez pas déjà lu, on le reproduit pour l'édification générale. Il s'intitule « J'ai un doute »