La FIFA a adressé une lettre à la FRMF où il est demandé un rapport détaillé sur les raisons du report de l'AG. à deux reprises et de lui notifier un rapport détaillé sur le hic juridique... La FIFA a même demandé le report de l'A.G. pour la tenir en janvier 2014 après la Coupe du Monde des clubs. Ce message, pour certains belligérants de la campagne électorale est trop beau pour être vrai. D'ici à ce qu'Akram accuse Ali Fassi Fihri de manœuvrer, il n'y a qu'un pas. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que coup de maître, coup de bluff ou coup de com, cette A.G. du 10 novembre ne paraît pas près de se tenir. Et pour parler de Coupe du Monde des clubs, n'oublions pas qu'elle est sous la présidence de Rawrawa. Le membre du comité exécutif de la FIFA est bien copain à Karim Alem, avec qui il travaille pour le « grand rendez-vous » d'Agadir et Marrakech. Et puis comme on l'avait déjà dit, l'ami Karim a tout intérêt à ce que les choses fédérales restent en l'état. Sans compter que le sieur Rawrawa ne serait pas mécontent si déboires il y a au Maroc. Mais tout cela n'est que supputations en l'absence de confirmations. Akram est d'ailleurs membre d'une commission de la FIFA, il n'a qu'à se renseigner. ceci explique-t-il cela ? L'adieu à Allal, mardi au cimetière des Chouhadas. Une prière d'Al Asr dans une mosquée où pas un coin de natte ou de tapis n'était libre. Et à l'extérieur, une autre foule attendait de suivre le cortège, mais une foule rieuse composée d'anciens et de jeunes, qui toutes générations confondues étaient heureux de se rencontrer pour évoquer la mémoire du foot national. Chacun y allant de son anecdote... Allal, que Dieu ait son âme, aurait apprécié que son enterrement se soit déroulé dans la bonne humeur. Et ce n'est pas paradoxal, ces moments ne sont pas faits pour être sinistres. Jacques Brel que tout le monde apprécie chantait « Je veux qu'on rit, je veux qu'on danse, je veux qu'on s'amuse comme des fous... quand ce sera l'heure de me mettre dans le trou ». Allal a toujours souri quand il vivait, et la vie lui a souri. Et tout cela jusqu'à son dernier soupir qu'il a rendu sans s'en rendre vraiment compte. Vie réussie, adieux réussis, Allal a traversé le siècle comme une étoile qui continuera de briller quelque part. Dans nos mémoires... Les cadets éliminés par la Côte d'Ivoire. On savait bien que c'était le match piège par excellence... Et on est tombés tout droit dans le piège. Maintenant, au-delà des critiques que ne manqueront pas de leur faire ceux qui, hier, les qualifiaient d'historiques, on privilégiera la sage déclaration de Nacer Larguet Jdaïni de l'Académie Royale Mohammed VI : « Ces jeunes ont du talent, ils représentent l'avenir, il faut continuer l'expérience en y apportant les retouches nécessaires, à commencer par les réunir plus souvent et les faire jouer contre des équipes sub-sahariennes, afin de se confronter à un football autre que celui qu'ils connaissent, la Côte d'Ivoire a imposé son physique, et nos jeunes ont été dominés ». Puisqu'on parle de nos chers disparus, évoquons la mémoire de Mehdi Belmajdoub qui du temps où il était responsable de l'équipe nationale parlait de « joueurs commandos ». « Pour jouer contre le Ghana, le Nigeria, etc. il faut des joueurs de constitution physique robuste, c'est un défi qu'on doit relever sur le terrain ». Pour 1976 sur la route de la CAN d'Ethiopie, contre vents et marées, et sous les critiques de tous, Belmejdoub avait maintenu certains joueurs contre d'autres. L'Histoire lui a donné raison à Addis Abeba avec la victoire finale avec des joueurs comme Larbi Ahardane, Moujahid, Abouali (WAC), Zahraoui (MAS),Chérif (DHJ), Semmat (USK), etc. Aujourd'hui, ça fait du bien de voir que ses choix sont restés valables à travers les années même si certains les ont oubliés.