Ils étaient nombreux à s'interroger sur la disparition de cette colonne hebdomadaire dédiée principalement aux faits divers qui jalonnent le vécu quotidien des Marrakchis. Nous n'allons pas nous étendre sur les raisons qui sont d'ailleurs indépendantes de notre volonté. Qu'à cela ne tienne. Nous revoilà à votre service avec le même plaisir d'éclairer votre lanterne sur les faits dominants de la semaine. Bonne lecture. La rentrée des vacances se caractérise toujours par de larges mouvements au sein de nos administrations. A l'image des autres régions du royaume, la nôtre n'a pas échappé à ce phénomène. C'est ainsi que nous enregistrons la nomination de M. Mohamed Anis au poste de procureur général en remplacement de Si Abdellah Mestari qui a amplement mérité sa mise à la retraite, l'arrivée également d'Abdel Ilah Amine au poste de directeur régional du service des Douanes au lieu et place de son homologue Si M'hamed Ouchen après 12 ans de louables services qui lui ont valu un énorme capital de sympathie auprès des marrakchis... la liste des mutations est longue à égrener dans son intégralité. Nous y reviendrons. Restons avec les vacances pour signaler que le wali Mohamed Faouzi et le Préfet de la Sûreté nationale sont tous les deux en congé. C'est le repos des guerriers, devons nous témoigner après le travail en profondeur accompli par ce team de choc. Souhaitons au premier nommé un prompt rétablissement de sa mère qu'il a rejointe à Ouezzane. Le Royal Golf de Marrakech aurait peut-être fini par trouver son maître avec la nomination d'un nouveau directeur général en remplacement de Thierry le Fevbre qui aurait rejoint le golf Samana. Si l'on en croit les adhérents, le nouveau venu, en l'occurrence Marc Treler, serait un professionnel aguerri qui a fait ses preuves dans les golfs de la Côte d'Azur, voire au Honk kong. Cela étant, un green keeper serait au cœur du grabuge qui prévaut présentement au club, lequel grabuge aura nécessité l'arrivée d'une commission d'inspection. O'Dyafy Morocco, rappelez vous en, c'est une enseigne à retenir, promise à faire parler d'elle en termes de label de qualité et d'excellence dans la présentation du produit. De quoi s'agit-il au fait ? Une pâtisserie pas comme les autres concoctant une large variété de gâteaux marocains aux parfums et aux composantes divers. On saluera le courage de la paire des Marocains concepteurs et co-propriétaires de ce méga- projet pour cet unique concept du genre. Nous avons nommé Ahmed Mahrouq et Sliten. On parle déjà du lancement de ce concept dans toutes les grandes villes du Maroc. Et oui, notre Consule générale Madame Chantal Chauvin doit à son tour nous quitter à la fin de ce mois de septembre après un brillant mandat sanctionné par le satisfecit aussi bien de la communauté française établie dans la région que de nous autres Marrakechis. Mais la vie continue et c'est bien l'ex-colonel de la Gendarmerie française Eric Gérard, un lauréat de St Cyr avant d'intégrer le ministère des Affaires Etrangères qui va prendre le relais. Cet ex-chef de la Sécurité diplomatique en 2007 jouit d'une réputation d'homme rigoureux tout en étant ouvert au dialogue et à l'écoute de son environnement ambiant. Bienvenu mon Colonel ! Autre nouvelle nomination et pas des moindres avant de terminer avec cette liste d'affectations. C'est au tour du temple des hôtels du grand luxe, des établissements hors classe d'ouvrir les bras à un nouveau directeur. Et oui, après de très louables services, M. Didier Picquot vient de passer la main au tout nouveau DG Pierre Jochem, un professionnel à la réputation hôtelière mondialement avérée, ayant dirigé les plus prestigieux hôtels en Europe, aux Etats-Unis ou encore en Asie. Décidemment, tous les indicateurs confirment que Marrakech n'a de cesse de tirer vers le haut grâce à ses citoyens qui aspirent à voir leur ville encore plus radieuse et plus flamboyante que jamais, n'enviant rien aux grandes métropoles européennes les pus huppées. C'est ainsi qu'on observe de plus en plus de grandes enseignes, « made in Marrakech » qui fleurissent un peu partout, l'une fait oublier l'autre par le luxueux design qu'elle arbore ou le faste très soigné qu'elle affiche ostensiblement. Bientôt la célébrissime Khalid Art Galerie surprendra tout le monde ou plutôt supplantera tous ses voisins de métier compte tenu des prestigieuses signatures internationales qui veillent sur sa rénovation. Cela s'appelle le salutaire réveil des Marocains qui veulent que leur ville soit au diapason des cités les plus prestigieuses au monde. C'est leur fibre de nationalisme qui s'exprime à travers leurs précieux projets. Il n'y a pas que de belles choses à Marrakech, soyons sérieux et avouons que les points noirs n'y manquent pas non plus. On commencera par l'anarchie qui caractérise la circulation, empoisonnant la vie des citoyens. Nous pensons qu'au lieu d'entreprendre une campagne systématique tous azimuts contre les conducteurs qui ne respectent pas les places dédiées exclusivement au stationnement, ce qui n'est pas mal pour autant, il faudrait plutôt commencer par le commencement et s'attaquer à ces motocyclistes qui se fichent éperdument des feux rouges, jaunes ou verts comme s'il n'existe pas de réglementations en la matière. Puisse notre appel trouver un écho favorable. A côté de ce point noir endémique, on soulignera l'irrespect de nombre de taximen, dans leur grande majorité, aux usagers de ce service. L'arnaque et le mauvais comportement sont la marque de fabrique de ces chauffeurs sans parler de l'état délabré de leurs véhicules. A se demander si vraiment leurs tacots sont soumis à un quelconque contrôle technique. Qui a dit que Marrakech ne modernise pas ses infrastructures de service ? Ne vient-elle pas de se doter d'un marché de gros de poisson ultra moderne sur une superficie de 3ha pour la coquette somme de 86 millions de DH ? Grâce au programme américain d'aide au développement plus précisément le Millénium Challenge Corporation (MCM) qui, en plus de 86 millions, a gratifié les marchands ambulants de 7 millions de DH en guise d'appui financier, ce nouveau marché sis à Lamhamid arrachera ce commerce à l'état désastreux où il a pendant longtemps végété. Cela fait plus de 4 mois que les travaux au terminal 2 de l'Aéroport Marrakech-Ménara ont été suspendus. D'après nos renseignements, la SGTM, la société chère à Si Ahmed Kabbaj, en charge des travaux n'y est pour rien. Ce serait plutôt le bureau d'études qui se serait gourré sur le montage financier, particulièrement le montant alloué à la charpente métallique servant de toiture. Dans tous les cas, ce projet qu'on qualifie de fleuron du genre est condamné à accuser plus d'un semestre de retard si l'on sait qu'il devait être opérationnel le mois de juin 2014.