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Tourisme : Marrakech a mal dans ses poumons
Publié dans L'opinion le 19 - 03 - 2013

Les poumons de Marrakech s'appellent le tourisme, quand celui-ci éternue, le reste est pris de rhume.
Ce pléonasme s'applique parfaitement à la ville rouge qui continue à croire en l'avenir de l'industrie touristique, s'inscrivant dans la politique de l'autruche qui rechigne à regarder ce qui se passe ailleurs. Ailleurs, c'est la diversité des produits pour échapper à la mise en joug d'une seule activité. Marrakech n'en a cure. Elle persiste et signe, ce qui explique l'explosion exponentielle du nombre des unités touristiques de tous genres malgré le tassement de celui des visiteurs.
Les principaux indicateurs touristiques mis à jour le 25 février 2013, nous confortent dans ce constat :
- 86 hôtels mis en service entre 2002 et 2012 portant leur nombre à 175 pour 85 000 lits à l'horizon 2020.
- 850 maisons d'hôtes classées d'une capacité litière de 10 514.
- 3 palais des congrès de plus de 1500 places et 3 autres en cours de construction.
- 400 restaurants et louange dont 176 classés à vocation touristique.
- 6 golfs opérationnels et 5 autres en cours.
- 166 agences de voyages.
- 800 guides.
- 27 événements et festivals par an.
Ce n'est donc pas pour rien que la Région Marrakech-Tensift-AL Haouz représente 42% des nuitées nationales et 48% de la capacité d'hébergement de l'ensemble des villes du Royaume.
A ce titre, Marrakech vit par et pour le tourisme et uniquement le tourisme. Et pour cause.
Ne crée-t-il pas 40 000 emplois directs et le quadruple en emplois indirects soit 160 000?
Ne draine-t-il pas plus d'un million et demi de touristes qui viennent des 4 coins de la planète ?
Et ce n'est pas fini SVP.
La zone touristique dite Aguedal est un véritable chantier appelé dans les mois à venir à faire exploser à nouveau le nombre d'unités touristiques existant. Ce qui interpelle à plus d'un titre.
Si pour certains professionnels, il n'y a pas de risques à ce que Marrakech continue sur cette lancée, faisant du tourisme l'industrie de demain, d'autres ne partagent guère ce point de vue, estimant que la saturation tue son produit et le vide de sa substance, estimant que le bon sens veut qu'une destination, quelle qu'elle soit, ne s'appuie jamais sur une seule activité, un seul pied pour ainsi dire qui finirait un jour par lâcher. Aussi, appellent-ils de tous leurs vœux à la construction d'une zone off shoring qui servirait, le cas échéant, d'orbite d'activités d'appoint.
On remarquera toutefois que cette diversité tant proclamée et vivement souhaitée existe bel et bien sans toutefois rompre le cordon ombilical avec le tourisme, c'est-à-dire une diversité au niveau des services afférents au tourisme et rien qu'au tourisme.
Prenons par exemple l'hôtellerie. C'est un nouveau créneau qui est en train de se développer, lequel est destiné à un genre de clientèle bien particulière. Il s'agit de l'avènement des palaces venus bousculer le prestigieux hôtel la Mamounia qui régnait jusqu'à encore 3 ou 4 années en maître absolu sur le club fermé des visiteurs VIP, de la pléthore des golfs où on ne comptait qu'un seul, le Golf Royal club, des luxueuses maisons d'hôtes, des louanges, des espaces ludiques comme celui des terres d'Amanar qui est un exemple au Maroc en le tourisme responsable et j'en oublie.
A L'Opinion qui suit de très près ce secteur et son évolution, nous sommes pour la diversité des activités et nous considérons que le véritable chantier auquel nos professionnels et tout autant les autorités locales et les élus doivent s'attaquer s'appelle le produit touristique en lui-même. Ce chantier se décline en plusieurs parties : la propreté, l'embellissement de la ville, l'affichage des prix, le plan de la ville, l'appellation des quartiers, les taxis, les monuments et sites, le déplacement urbain, la qualité de service, la circulation, la pollution, l'entretien des jardins et des espaces verts, la signalétique, les kiosques pour accueil et information et, avant tout, la sécurité.
Voilà le véritable chantier et tels sont les maux qui sont à l'origine de la baisse que connaît ce secteur et nullement la crise financière comme certains le prétendent.
Pourquoi celle-ci n'a pas affecté par exemple la Turquie ?
Pourquoi nous n'avons pas tiré profit des événements qui ont secoué nos concurrents directs, la Tunisie et l'Egypte ?
C'est tout simplement parce que nous oublions de soigner, nettoyer, voire aseptiser notre produit et le consolider.
Il est de devoir des décideurs d'œuvrer en permanence pour que nos unités touristiques soient en phase avec les normes internationales à commencer par leur contrôle et leur classement dans l'optique de présenter de meilleures offres tant en terme de qualité qu'en terme des tarifs proposés.


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