On reste effaré par le sursaut de certains quinquas et plus qui sont passés de la vie ordinaire à Facebook, Twitter et autres sites qui ont changé la face de la planète. Subjugué par la soudaine tolérance qu'affichent des anciens subitement métamorphosés. Car, ça demande du cran, de l'audace et de la jabha, le front, dit-on, pour passer du médiéval au virtuel. D'autant plus qu'il y a des racines religieuses qu'il ne faut pas brusquer et des valeurs familiales qu'il ne faut pas balayer d'un coup. « Coup de balai à l'université ? », titre le confrère de Casa qui ne reflète pas l'âme bidaouia. Tout juste s'il n'a pas ajouté « El ma ou chataba ». Reste qu'il faut ménager les nouveaux arrivés dans la sphère du web. Il faut quand même les féliciter d'avoir fait un saut périlleux et d'avoir rejoint le peloton planétaire. stop. Au pays de l'exception qui ne fait pas toujours la règle, il ne faudrait pas qu'on appréhende la crise, qui a fini par s'installer à Rabat et à Salé, comme dans les régimes à la Cicalim, où l'on ne possède pas le sens de l'humour qui aide à surpasser les conjonctures en déconfiture. Si, au Maroc, moul choukara se met à faire des économies de fin de parcours, c'est la fin des haricots. Alors que ceux qui disposent de compte en banque, qui ne crient pas famine, doivent faire un effort, pour ne pas créer une atmosphère de panique, en décourageant tout le monde. Ils doivent donner l'exemple et montrer que « Al Azma » n'est que passagère et que l'embellie est proche. Si ce n'est le cas du tourisme à Marrakech où on reparle de redémarrage. Si ceux qui n'ont pas de fin de semaine désastreuse avec un dimanche qui donne envie aux plus démunis et désespérés de faire la manche, se mettent à réduire leur sens de la solidarité, comme ce vendeur d'automobiles qui confond tout – crise des ventes et crise des nerfs – et qui supprime la baraka qu'il donnait à la fin de chaque mois à des familles dans le besoin, assurément, on donnera l'impression d'être en plein dedans, dans une crise qui frise l'indécence. Il ne faut pas tirer sur une ambulance, même si on n'est pas en temps d'opulence malgré des exportations en bonne position. stop. Bienvenue à la triple ouverture de « Brioche Dorée », à Casablanca. On restera toujours friand de ce qui vient d'ailleurs, de Paris ou de Londres, en attendant New Delhi ou Rawalpindi, le pays de l'Extrême Couchant s'ouvre de plus en plus à l'Univers. Or, jusqu'ici, on considère les croissants, les petits pains au chocolat et autres brioches comme des produits bourgeois, alors qu'un bon croissant en vente le matin de bonne heure à Imintanout ou à Jorf Lasfar, pour le bonheur des travailleurs, n'est pas un luxe. Pourquoi faudrait-il que seuls les chanceux de Casablanca ou de Rabat, s'offrent chaque matin un bon petit déjeuner alors que, dans les villes de moyenne importance, on ne trouve pas un boulanger-pâtissier qui propose des croissants fondants à ses clients ? Des centres de formation existent et il importe de pousser les petits investisseurs à ouvrir des briocheries, qu'on trouve en Europe, dans les coins les plus reculés. Mais bienvenue à « Brioche Dorée » qui a ouvert 3 enseignes d'un seul coup en marquant le coup dans les services de proximité où on n'aura plus à aller jusqu'à Marjane pour un petit pain aux raisins. stop. Tir à l'arc. Voilà un sport qui ratisse large maintenant, alors qu'avant il n'y avait qu'une élite, comme pour le tir au pigeon où brillait Benenati et dont on n'en parle plus au « Matin » qui ne fait plus la locale, comme beaucoup de journaux abonnés à la boîte vocale. Mais pourquoi a-t-on baptisé le champ de tir à El Arjat dans la périphérie de Salé « Espace Fellini » ? Le cinéaste italien de « 8 1⁄2 » et de Roma Fellini avec Ana Magneli et autres têtes cultes, n'est pas spécialement amateur de tir à l'arc ou sur le parc, que l'on sache ; quoi qu'il en soit, ne tirons pas sur tout ce qui bouge, comme Debbouze qui s'est rendu en Israël pour faire plaisir à son impresario qui n'a pas financé l'homme de Rio. Dix-huit archers marocains se sont qualifiés pour la phase finale de la 2ème édition du tournoi international de tir aux plateaux qui sera disputée le 18 mai prochain à l'espace Fellini de tir, à El Arjat, dans la banlieue de Salé. Les tireurs marocains ont assuré leur qualification à cette compétition organisée par l'Association Timi de chasse et œuvres sociales, à l'issue des éliminatoires disputées les 4 et 5 mai à l'espace Fellini avec la participation de 60 tireurs aux épreuves de trap olympique. Initiée sous l'égide de la Fédération royale marocaine de tir sportif, cette édition verra l'engagement, outre les archers marocains, de concurrents venant d'Algérie dont Abderrachid Bourmane et de France, dont les champions Colisiani et Stéphane Clinsmane (5ème mondiale). stop. Musical new express. Vigon a reçu le premier disque d'or. Il l'a appris à Bruxelles, capitale de l'Europe. Lundi, notre rocker national s'envole pour Las Vegas pour tourner un clip pour son nouvel album. stop. Quand ça repart de plus belle, les bonnes nouvelles en provenance de la ville du Palais Badiï et de la ville de Jnane Sbile, sont toujours réconfortantes, mais les infos des régions moins favorisées sont à saluer. Quand on verra touristes en lunettes phospho à Khouribga ou à Sidi Moussa, on ne sera pas étonné. Dans les destinations de l'intérieur, dites de «l'arrière pays » comme Taroudant, on fait également état d'une «amélioration ». Les touristes y sont plus nombreux en ce début de saison comparé à l'année dernière. Seulement, « ces visiteurs, en provenance d'Agadir, sont le plus souvent de passage », note Mohamed El Arfaoui, président du Conseil provincial du tourisme à Taroudant. Taroudant, où s'est tenu en novembre dernier le premier Salon International de Développement des Arrière-Pays (SIAPAT), s'active toujours pour « la concrétisation des recommandations du Salon ». Selon Mohamed El Arfaoui, il s'agit de la mise en place d'une feuille de route destinée à promouvoir le tourisme dans la province, en créant un label pour Taroudant et en traçant des circuits touristiques prenant en compte les spécificités locales. stop. La maâlma des maâlmines l'avait souhaité, suscitant un élan de sympathie, en disant que le patronat doit être patriotique. Cette fois, on parle d'une nouvelle TVA patriotique sur les produits agro-alimentaires, ce qui paraîtra comme élémentaire pour ceux qui ont toujours le dernier mot. La Fédération nationale de l'agroalimentaire a développé le principe d'une TVA théorique patriotique qui suppose que les produits industriels qui utilisent des intrants locaux ne payeront la TVA de 20% que sur la valeur ajoutée industrielle. La mise en place de cette TVA patriotique – c'est la première fois qu'on en parle, ce qui enlève au mot TVA son poids lourd – va permettre aux produits transformés de l'agriculture d'être plus compétitifs et rétablir la neutralité de la TVA sans modifier la fiscalité appliquée à l'agriculture. Cette mesure va permettre à de nouvelles filières industrielles d'émerger ou de rallier le secteur formel et, ce faisant, rééquilibrer la balance commerciale, a ajouté le président de la fédé; celle du foot va garder son président qui travaille à l'œil en payant ses frais d'essence et de portable. Par ailleurs, la production agricole est vendue en vrac sur le marché de bouche localement ou à l'export avec une absence de rencontres avec le tissu industriel. Par conséquent, les industriels accusent un problème d'accès à une matière première compétitive en prix et en qualité. Même si le tissu industriel représente 30% de la production industrielle globale, il demeure en dessous de son potentiel réel. stop. La disparition du comédien Ben Brahim Ould Koueza, comme Sid Reddad, a vivement été ressentie chez ses anciens potes de Rabat, où il venait écouter les Doors – qui l'eut cru ? – chez Ghazali qui organisait des concerts de rock, avant de découvrir Fatna Bent El Houcine et Najat Aâtabou, aussi rock star que Patti Smith qui viendra chanter «Power in the people » au Festival de Fès qui pique des idées chez « Mawa fel hawa sawa », sans provoquer le délire, attendu pour Deep Purple. Ben Brahim, obligé de jouer pour des cachets dérisoires par rapport à sa stature – il adorait Jim Morrison, plus trash, tu meurs –, méritait un rôle sur mesure, mais c'est connu, on ne fait jouer ici que les recommandés pas toujours recommandables bénis par le diable. Repose en paix Ben. stop. Les spécialistes en agriculture russe ont interdit l'importation de 140 tonnes de pommes de terre en provenance d'Egypte et livrées en Russie via transport maritime. Après avoir effectué les procédures de contrôle phytosanitaires obligatoires, les spécialistes ont découvert que les pommes de terre produites en Egypte contenaient des bactéries. Toutes les pommes de terre signalées comme dangereuses pour la santé ont été réexpédiées en Egypte. Réexpédiées ? Comme si nos camarades soviétiques, redevenus Russes comme le Centre russe sur l'Avenue de la Victoire où les arbres n'ont pas été élagués, où on peut déguster un bœuf Strogonof à faire trembler les papilles dégustatives, avaient peur d'être contaminés par la pomme de terre récoltée sur le Nil qui n'est pas Tchernobyl... stop. Champs de courses. Avec le Prix El Jadida où le Prix Hakim est inconnu chez Al Harim qui a obtenu le droit d'agrandir Mega Mall sans augmenter les mégawatts, le Prix Mamdouh et autre Prix Jorf Lasfar sans un cheval nommé Phosphate sur piste plate, on peut dire que le hippisme est rehaussé, lui qui avait subi une sale réputation avec le tiercé qui continue à balancer des joueurs vers la dérive. stop. Une fois n'est pas coutume. Notre ami Kaki qui a chauffé nos soirées dans les sixties avec son répertoire de charme, le mérite. A toute fin utile, signalons que son fils, qui est à la recherche d'un emploi, possède un double master, directeur d'hôtellerie international – Vate - France + Droit, Economie & Gestion, Université de Perpignan. Contacter le père, notre vieil ami toujours aussi affable et sympathique Kaki : 06-70-34-02-24. stop. Galerie Beny-Art ainsi que Altamira continuent à aider la jeune peinture, en misant sur l'avenir. Choix large qui mérite le déplacement. Titre sur catalogue. 06-61-22-30-45. stop. Buffet. Incontournable, celui du Jardin des Roses, dans un cadre rafraîchissant avec des plats de première main. stop. Un saut également au Golden Tulip avec sa vue imprenable en attendant le grill sur la terrasse, unique dans la région. stop. A lundi.