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Transport des voyageurs Grève des autocars et montée en flèche des tarifs chez les grands taxis
Le dossier social et les promesses “non tenues" mis en avant
La grève de transport de voyageurs par autocars de 72 heures qui a débuté lundi dernier, s'est poursuivie jusqu'à hier où les syndicats devaient se réunir dans l'après-midi pour décider du maintien ou de la suspension de la grève. Les répercussions du débrayage ont été ressenties par les voyageurs dans les grandes villes à l'instar de Casablanca et Rabat où l'impact était très visibles mardi et mercredi avec la montée en flèche des tarifs dans les grands taxis de transport interurbain. Beaucoup de voyageurs se sont plaints du fait que la grève n'a pas été annoncée pour qu'ils puissent prendre des dispositions au lieu d'être pris par surprise. Un scénario d'aggravation de la situation avec paralysie des transports est fort possible si les autorités de tutelle, ministère des Transports, ne répondent pas favorablement aux revendications des professionnels. En effet, non seulement la grève risque encore de se faire valoire à l'approche de l'Aid Lkbir qui intervient dans la dernière semaine d'octobre courant, mais dans les rangs des grands taxis, les professionnels s'apprêtent aussi à rejoindre le mouvement à l'instar de ce qui s'était passé du temps du projet de code de la route. Des syndicats de taxis devaient se réunir hier en fin d'après-midi, apprend-on, pour décider de la démarche à suivre. En effet partout c'est le même ras le bol des professionnels chauffeurs qui se disent victimes de l'application du code de la route de manière répressive et inique «car chaque fois qu'un accident survient sur le réseau routier, la responsabilité n'est pas précisée avec justice faisant toujours du chauffeur d'autocar le principal suspect quel que soient les circonstances». Du coup le nombre de chauffeurs qui se trouvent en prison ou dont le permis de conduire, leur gagne-pain, est retiré pour une date indéterminée, ne cesse de grossir. Réduits au chômage, leurs droits ne sont pas reconnus. Cette situation alarmante est d'autant plus vivement ressentie par les professionnels que les recommandations du dossier social sont restées lettres mortes jusqu'à présent comme l'affiliation à la CNSS, logement etc., sans compter l'amendement de certains articles du code de la route objet de promesses non tenues jusqu'à présent.