Même si les éboueurs sont revenus sur les lieux du crime, sans « cabrane zaballa » qui, autrefois, était imprégné de « hiba » qui disparaît peu à peu, le syndrome des ordures de Napoli reste en entier. Les places où les habitants continuent à jeter à même le sol les berlingots de lait, les épluchures de légumes et autres déchets non recyclés, faute de bennes volatilisées, donnent la nausée aux piétons qui rêvent d'habiter ailleurs que dans les quartiers déshérités, selon la formule consacrée. L'équation hygiène – Droit de l'Homme meuble les conservations des citoyens qui disent que lorsque les ordures, un fléau qui dure où le recyclage n'est pas encore dans les mœurs, étaient aux mains de la « baladia » (services municipaux) qui engloutit une bonne part des impôts, il n'y avait pas de grèves qui provoquent « el belbala », quand les arrêts de travail jouent les prolongations indésirables. Certes, il faut être de son temps, celui du respect des Droits de l'Homme, mais il ne faut pas non plus être les victimes d'une situation dont on ne connaît même pas les motifs qui ont jalonné l'arrêt du nettoyage de la ville. stop. Comme il fallait s'y attendre, l'éventuelle augmentation de la bouteille de gaz, cette « botta » qui préoccupe la ménagère de Sidi Frej au pays de Peter Botta se confirme. Il faut savoir que la bonbonne occupe une place primordiale dans les priorités de la maîtresse de maison, une pièce-maîtresse d'ailleurs dans la cuisine, surtout qu'au Ramadan nos dames passent plus de temps dans les cuisines que dans les mosquées. D'autant plus que les foyers vident leur bouteille de gaz avant la fin du mois avec le « ftor » et autres repas qui en consomment du gaz. Aussi, la rumeur d'une augmentation court vite. Juste après la hausse des prix des carburants, l'association des dépositaires de bonbonnes de gaz a réclamé une hausse de 2 dh par bouteille de 12 kg, 1 dh pour celle de 6 kg et 0,5 dh pour celle de 3 kg. Ce qui contraste avec les rumeurs les plus folles qui ont circulé dans les ksours, les médinas et dans les faubourgs où, pour enfoncer le clou, on a raconté que la bouteille de gaz atteindra 60 et 70 dh... En matière d'augmentation après la hausse des carburants, tous les coups sont permis. Pour sa part, l'Association des distributeurs de gaz, connue sous le nom du Groupement des Pétroliers du Maroc (GPM), a publié un communiqué précisant que « le gaz (butane et propane) est disponible en quantité suffisante pour satisfaire les besoins en consommation interne, tant en produits qu'en bouteilles ». Ce qui veut dire : femmes au foyer, dormez bien, ne vous préoccupez que du loyer. Il n'y aura pas de pénurie comme pour les légumes, les féculents et autres denrées de première nécessité qui donnent la cécité aux spéculateurs. stop. Manque de pot. En plein été, l'avion Solar Impulse qui a atterri en grande pompe à l'aéroport de Rabat-Salé, il y a quelques jours, n'a pas réussi à décoller à cause du mauvais temps, nous dit-on. L'avion solaire expérimental Solar Impulse ne pourra pas décoller, comme prévu, en raison des conditions météorologiques défavorables, a annoncé, à Rabat, son fondateur et copilote, Bertrand Piccard. L'équipe du cockpit, qui allait regagner la Suisse via Madrid, a dû reporter d'au moins 48h le vol, à cause de « vents d'altitude très violents », a déclaré Piccard lors d'une conférence de presse. Ce qui signifie que l'expérimental reste expérimental, malheureusement. Reste maintenant à savoir quelles seront les répercussions du Solar Impulse dans les appels d'offres du plan solaire. Au moment de l'atterrissage de Bertrand Piccard à l'aéroport de Rabat-Salé, Mustapha Bakkoury, qui n'a pas eu le temps de peaufiner la Place Piétri, le patron de l'Agence solaire avait affirmé que les adjudicataires des appels d'offres allaient être annoncés dans les jours à venir. Sauf qu'aujourd'hui, l'équipage de Solar Impulse s'apprête à quitter le Maroc, et les résultats des appels d'offres ne sont toujours pas connus. « L'annonce des adjudicataires est imminente. C'est une question de jours », a avancé Bakkoury. stop. La Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar) organise du 6 au 8 juillet au Centre international de conférences et d'expositions à Casablanca et, en collaboration avec différents partenaires, la 1ère édition du Salon international des viandes rouges MarocCarne, dédié aux viandes rouges et aux métiers de la viande, sous le thème « Produire en quantité une viande de qualité au profit du consommateur ». Démarche louable, mais il n'y a pas que la viande rouge de Tiddas au patelin de Guerrouj où des consommateurs voient rouge dès qu'ils prennent connaissance des prix. Du faux-filet à l'entrecôte au filet qui accompagne des haricots verts et des pommes sautées. Il y a également la viande dite blanche qui ne fait pas des nuits blanches qu'on consomme un peu partout de Ksar Souk à Aghbalou, en passant par Saniat Rmel et Ras Jmel... stop. La subvention du Festival International du Film sur les Droits Humains à la salle du 7ème Art de Rabat a été supprimée par Bassima Hakkaoui, pourtant moins muette que Frédéric Mitterrand quand il s'agit de Droits de l'Homme. stop. De plus en plus, les gens se questionnent sur la pollution dans les villes, de Casa à Taza en passant par Oum Aâza où la décharge n'a pas tout résolu puisque des fellahs ne supportent plus les odeurs. Ce qu'il faut absolument connaître sur les normes en Europe : - 1993-Euro 1 (I) : Une norme Euro 0 est entrée en vigueur un an auparavant afin de préparer l'industrie automobile. Les moteurs sont approuvés à l'issue de tests de certification en laboratoire. - 1996-Euro 2 (II) : Désormais, tous les moteurs doivent être conformes aux limites d'émissions en sortie de chaînes de production, et pas seulement sur la base de quelques échantillons d'essai. Cela s'est traduit par l'amélioration du turbocompresseur et le logiciel d'injection de carburant. - 2001-Euro 3 (III) : Les moteurs doivent être conformes aux limites d'émissions définies en conditions de conduite réelles sur route. Le cycle d'essai transitoire fait son apparition. Le turbocompresseur est encore amélioré et la pression d'injection augmentée. - 2006-Euro 4 (IV) : Les limites d'émissions atteignent un niveau si bas que les constructeurs étaient contraints d'améliorer le post-traitement des gaz d'échappement. La solution mise en place consiste en l'introduction de la réduction catalytique sélective (SCR). Les nouvelles normes requièrent également un système OBD (on board diagnostics, diagnostic embarqué), sorte de « boîte noire » qui enregistre les conditions de fonctionnement du moteur et émet une alerte ou même limite certaines fonctions en cas de défaillance. - 2009-Euro (5) V) : Les normes Euro 5 imposent une nouvelle réduction des limites d'émissions et des tolérances. D'où l'amélioration de la technologie de réduction catalytique sélective. - 2013-Euro 6 (VI) : Les niveaux d'émissions et les exigences de développement durable de cette nouvelle réglementation n'ont pas encore été fixés précisément. Toutefois, le post-traitement des gaz d'échappement requiert une sorte de filtration. Pour respecter les normes Euro VI, il sera nécessaire d'associer la technologie SCR, le système EGR (Exhaust Gaz Recirculation) en un filtre à particules. stop. Une chaîne de matériel de bricolage propose maintenant une porte blindée à 2389 dh... Apparemment, les barreaux en métal hurlant commandés chez le « hadad » du coin qui a blindé tout le quartier, ne suffisent plus... On exploite comme on peut la parano de Nadine Morano qui voit de l'insécurité partout... stop. 12 magistrats pour 100.000 habitants, des centres des juges résidents à supprimer, ça bouge à la Justice, dont le ministère donne sur l'une des plus laides places de Rabat. Bon à savoir : Lorsque le ministère de la Justice évoque le nombre d'affaires non jugées, il le lie directement à la répartition inadéquate des 3.792 juges et au manque de formation. Certaines régions seraient-elles plus dotées que d'autres ? C'est vraisemblablement le cas. L'accès à la justice, c'est informer et orienter un justiciable dès qu'il met ses pieds au tribunal. La moitié des 110 juridictions de fond n'ont pas de guichets d'accueil et, lorsqu'ils existent, ils sont désertés. Il y a aussi 20 juridictions au moins à réhabiliter : faiblesse du réseau électrique, informatique... stop. On le savait déjà, mais il est bon de le rappeler. Les Marocains s'appuient essentiellement sur l'automédication qui concerne essentiellement les calmants et somnifères, mais aussi les analgésiques (médicaments utilisés en médecine dans le but d'éliminer la douleur d'un patient), les antitussifs (médicaments pour traiter la toux) ou encore les antipyrétiques (médicaments dont le rôle est de combattre la fièvre, utilisés pour le traitement du rhume). Les médicaments que tout Marocain devrait ainsi avoir dans son armoire à médicaments incluent Doliprane, Rinomicine, Imodium, Toplexile, Humex, Parental, Hexomedine et Betadine. En général, les Marocains attendent de guérir d'eux-mêmes ou jusqu'à ce que les symptômes de la maladie deviennent insupportables. Rappelons que l'herboriste, ce bon vieux « aâtar » chez qui l'amoureux a trouvé « Dwa » sur mesure – traduisez – est de plus en plus consulté pour une diarrhée, une constipation, un rhume ou des champignons. Le « zaâtar », « flio » et autre « al manta » qui ne vient pas de Mantes-La-Jolie, sont souvent efficaces. stop. Après une trente-quatrième édition de son moussem culturel, Asilah ou Azaïla, comme dit el 3aïl et el 3aïla, vient d'inaugurer la Maison de l'Art Contemporain. 34 ans après l'événement qui a failli damer le pion au Festival de Tabarka qui s'était fait une place au soleil, quand des affiches du moussem avec des sommités culturelles du monde entier, couvraient les couloirs du métro de la ville des lumières et dont plus personne n'en parle ni dans « Le Nouvel Obs » ni même sur TV5 qui couvre les actualités du Tiers-Monde, l'oublié de ce bas-monde. Conclusion : il n'est jamais trop tard pour encourager les arts. stop. Quand ils ne sont plus ministres, ils et elles trouvent le temps pour causer. Latifa Akharbach, bouche cousue du temps du ministère, revient sur le Printemps arabe dans « La Vie Eco » : « Ces diplômés-chômeurs ont été parmi les protagonistes du Printemps arabe dont ils ont incarné l'un des slogans les plus consensuels : le droit à la dignité par le droit au travail ». Maintenant qu'elle n'est pas au ministère, elle peut tout dire... ce qui fait évidemment rire. stop.