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Télégramme
Publié dans L'opinion le 08 - 05 - 2012

L'Association Marocaine de Lutte contre l'Avortement Clandestin (AMLAC) organisera le deuxième congrès national sur l'avortement qui se tiendra le 12 juin 2012 à la Bibliothèque nationale à Rabat. Comme si le thème de l'avortement clandestin était un sujet culturel… alors que sa place était entre Ibn Sina et Ibn Rochd. Mais, passons.
Ce congrès réunira ministres, politiciens – sans préciser lesquels, ceux qui lisent « Tel Quel » et « L'Opinion » ou ceux qui ne bouquinent pas, - religieux et acteurs de la société civile pour débattre de cette problématique et de dégager une politique consensuelle.
Près de 800 avortements clandestins sont pratiqués au Maroc, dont 600 médicalisés et 200 non médicalisés.
Là encore, les chiffres sont à prendre avec des pincettes. 200 non médicalisés, ça veut dire quoi ? quand on sait que des avortements sont faits en bonne et due forme, si on peut se permettre l'expression, et que les chiffres dépassent les estimations.
Les avortements sont aussi fréquents que les cas de corruption qui donnent du fil à retordre à Transparency, présente à Nancy comme à Had Brachoua où on combat également la « rachoua ».
Du temps du docteur Mouline qui a défrayé la chronique du temps du commissaire Tebaâ retiré à Marrakech où Mhidiya rêve de Mehdiya quand il fait trop chaud, les avortements étaient courants jusqu'au jour où une proche des puissants de l'époque a vendu la mèche.
De nos jours, des médecins autorisés travaillent dans la clandestinité au vu et au su de tout le monde sans passer par un « sbitar » ou une maternité. stop.
La santé est un droit fondamental pour la NC. Qu'on se le dise. La contribution des ménages marocains au coût des soins hospitaliers s'élève à 57%, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de la Santé, Lhoussaine Louardi, soulignant que ce taux reste « très élevé ». « Si le secteur de la Santé ne dispose pas des ressources financières suffisantes et qu'aucune mesure n'est prise pour contrôler les dépenses, ce sont les citoyens qui supporteront les coûts très élevés des soins », a estimé le ministre, qualifiant d'« inacceptable » cette situation alors bien même que « la Constitution prévoit une couverture médicale globale et en consacre l'accès comme étant un droit fondamental ».
En fait, depuis une décennie, des citoyens sans ressources consistantes ont vu la terre s'ouvrir sous leurs pieds quand on a commencé à leur dire à l'hôpital d'El Houma où on ne sert ni l'homa ni merlan calme ou en colère : « Apportez el khit et une piqûre » pour des soins préliminaires. C'était le début des coûts « inacceptables », comme dit le ministre de la Santé qui compte sur la généralisation du système d'assistance médicale où, pour avoir une carte du RAMED, on dit à Taoufik et à Ilham qui habitent dans un HLM : est-ce que vous avez des vaches ? Pourquoi pas une « beghla »… ? stop.
Bon à retenir. « Transparency Maroc a reçu un total de 1946 plaintes contre des faits de corruption et de délits connexes tels que concussion, détournements, trafic d'influence, blanchiment… », a déclaré à Rabat son secrétaire général au cours d'une conférence de presse. Mohamed Sadok a précisé que, sur ce chiffre, 381 cas ont été enregistrés au cours de cette année.
Il a estimé que cette accélération apporte la preuve, non seulement de l'efficacité des opérations de mobilisation et de sensibilisation menées par l'association, mais encore établit clairement que l'administration ne s'essaye pas à lutter contre la corruption avec la même intensité que celle que dénote son discours.
« Nous avons le sentiment que l'administration ne se prépare pas à lutter efficacement contre la corruption », a-t-il affirmé.
Il a en outre révélé que la moitié des correspondances adressées à l'administration reste sans réponse. Le secrétaire général de Transparency Maroc, qui a placé son intervention sous le thème du droit à l'accès à l'information, a également dit l'importance en laquelle il tient l'application de l'article 27 de la Constitution de juillet qui énonce ce droit. stop.
Le nouveau réaménagement de la route côtière, du rond-point du cimetière marin à la pente des Oudayas, a plongé les deux restaurants dans la récession qui annonce la fin de la récréation. A part les touristes qui paient un déjeuner à 100 dirhams au maximum, histoire de maintenir le rythme des cuisines, des particuliers passent sur la route sans savoir qu'il y a un restaurant de poisson avec vue sur la mer qui jouit d'un contrat de 100 ans, ce qui ne s'était jamais vu dans la région.
Avec un parking restreint qui a subi la tempête de l'hiver dernier, il ne reste au personnel qu'à chasser les mouches venant des poubelles laissées à l'abandon par les camions des éboueurs qui donnent l'impression qu'ils sont en grève ici et là, alors qu'aucun mouvement dans ce sens n'a été signalé.
En plus de la route qui n'indique rien, la plage de Rabat est toujours dans un état déplorable où les fumeurs de haschisch se croient à Bénarès aux Indes, le pays cool devenu un pays émergent qui fabrique de tout, y compris des détergents qui n'ont rien à envier aux produits vendus chez Marjane qui ne vend pas encore de deltaplane. stop.
On a failli assister à un buzz semblable à celui qui menaçait lors du passage de l'an 1999 à l'an 2000, dimanche soir où les immigrés d'Ivry-sur-Seine à Savigny-sur-Orge ont téléphoné à leurs parents de Azemmour et Sidi Bennour pour saluer la victoire de François Hollande et le départ de Sarkozy qui a fini par comprendre qu'il était de trop dans une France qui voulait retrouver son vrai visage, celui de la liberté, de l'égalité des chances et de la fraternité. De Strasbourg à Dijon en passant par Avranche. Des immigrés ont appelé d'Italie, d'Espagne et de Hollande…
Il faut dire que depuis que le président sortant, qui connaissait bien la porte de sortie, a promis de nettoyer les banlieues au karcher, en désignant sans gêne la racaille – jamais un président n'avait employé un langage aussi crado – la France, qui a toujours assumé ses responsabilités sans attendre une rapsodie hongroise qui fait honte au photographe de génie Kertez, a beaucoup perdu de son aura. A tel point que beaucoup n'avaient plus envie de se rendre dans le pays des Droits de l'Homme, du bon goût et du savoir, devenu un Etat policier, prêt à en découdre avec ses enfants nés sur son sol à qui on a voulu renier le droit du sol et à ses immigrés qui ont contribué au développement de la nation que Lipine et sa famille veulent chasser après les avoir exploités à mort.
Enfin, ceux qui ont douté de la chute de Nicolas sont excusables. Des naïfs étaient prêts à lui redonner une chance qu'il n'a pas eue, non pas par malchance, mais par sa médisance qui lui a coûté une place en or. stop.
Après le départ de Sarkozy qui prendra El Barko pour aller en croisière sur les îles perdues sans portable, sans Twitter, avec la chanteuse, sa princesse de Bruni qui nous a aidés à supporter son règne agaçant plein de tristesses – durant 5 ans, Télégramme n'en a pas raté une – le visa aux consulats de France sera plus souple avec un retour de l'inscription sur l'Internet, supprimé sans explication, au lieu du rendez-vous pris par téléphone qui avale des unités scandaleuses.
On ne dira peut-être plus à un directeur d'école d'informatique : «Qui nous dit que c'est votre femme ?», alors qu'il a présenté un dossier complet.
Que les visas soient délivrés selon les règles comme du temps de Védrine et qu'on éloigne les opportunistes qui ont des comptes à régler avec le pays hôte qui ne leur demande pas de favoritisme, mais du respect tout simplement. Que la France de François Hollande redevienne la nation qui a inspiré le Printemps arabe depuis l'inscription des Droits de l'Homme dans la première Constitution française qui fait honneur à la patrie de Voltaire et Ronsard depuis le 3 septembre 1791. stop.
Bien malin le chroniqueur sportif qui a publié une photo dans un journal de caniveau au bas niveau où l'on voit Chammakh fumant la chicha.
Un bel exemple sur un air baladin pour nos voyous qui cassent les gradins et qui ne méritent pas un youyou, diront leurs braves mères. stop.


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