Les réactions quant au nouveau quota sur l'exploitation des algues marines adopté par le ministère de tutelle comme mesure préventive dans le cadre de la préservation des richesses halieutiques du royaume, se suivent et ne se ressemblent pas. Si En effet, si l'Association Marocaine d'Exploitation des Algues Marines (AMEAM) qui s'est déclarée pour sa part en faveur de la préservation de cette richesse halieutique précieuse, ne l'entend pas de cet oreille pour les raisons déjà invoquées (…..), estimant que le dénouement de ce problème par le Ministère de la Pêche Maritime, passe d'abord et impérativement par une solution au stock détenu chez certains exportateurs et dont la taxe n'a pas été encore payée, le reste des intervenants dont les ramasseurs et les coopératives, semble très content et se réjouit des premiers résultats qu'il qualifie déjà de « probants » Une année ou presque après son application, estiment ces derniers, le nouveau cota sur l'exploitation des algues marines semble atteindre les objectifs escomptés, à savoir satisfaire les professionnels du secteur -ou du moins une bonne frange d'entre eux- et protéger les algues marines du royaume contre tout abus de récolte. Aujourd'hui, les prix de vente à l'état brut ont plus que doublé, passant de 10 à plus de 20 dirhams le kilogramme actuellement et les différents intervenants ne sont plus obligés de courir derrière d'énormes tonnes pour gagner. Dans un communiqué qui nous est parvenu, les ramasseurs et revendeurs qui forment la quasi-totalité des exploitants des algues marines d'où des milliers de familles tirent leur unique source de vivre au Maroc, « saluent la sagesse du Ministère de la Pêche Maritime quant aux résultats très positifs enregistrés depuis l'adoption du nouveau cota il y'a presque une année et invitent par la même occasion les responsables dans ce département à aller de l'avant et ne céder ce nouvel acquis sous aucun prétexte…. » Rappelons que sur la côte Atlantique notamment la région d'EL Jadida, ce sont dans les 2.000 barques qui s'activent durant l'été pour la collecte de la plante marine le long des 150 km des côtes, alors que le quota des barques ayant droit à des licences de ramassage des algues marines ne dépasse pas quelques 289. Les chambres à air sont particulièrement utilisées durant la période prohibée des neufs mois supposés pour le repos biologique. Une chambre à air munie d'un compresseur d'air peut collecter jusqu'à une tonne d'algues. Chaque barque emploie 3 plongeurs et une quatrième personne pour surveiller le compresseur et accueillir les algues arrachées. Deux à trois autres personnes attendent à terre pour le transport et l'assèchement des algues. A savoir: une seule barque peut contenir parfois jusqu'à trois tonnes selon les conditions climatiques. Rappelons enfin qu'en vertu de l'arrêté n°1511-04 du 6 août 2004 réglementant la pêche et le ramassage des algues marines dans certaines zones maritimes du littoral atlantique, la quantité globale autorisée entre kénitra et Essaouira est de 7100 tonnes d'Algues sèches. Le nombre de barques autorisées à pêcher est de 449 barques et 20 alguiers. La période de repos biologique est de 10 mois par an au lieu de 9 mois et elle doit être choisie annuellement par les professionnels entre les 15 juin et 15 septembre. A suivre !