Le processus de retrait des reconnaissances de la pseudo « RASD » se poursuit avec intensité. Ainsi, en l'espace de dix ans, trente pays sont revenus sur leur décision par laquelle ils ont reconnu la fantomatique « RASD ». Les derniers en date sont la Zambie et l'Etat indépendant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces pays se sont rendus compte que la « RASD » n'était que le produit imaginaire des dirigeants algériens. En effet, cette entité fantoche ne répond à aucun des critères exigés pour constituer un Etat. D'ailleurs, les deux-tiers des pays africains ont retiré leur reconnaissance, affirmant par la même occasion qu'ils étaient induits en erreur par l'appareil de propagande algérien et que leur reconnaissance intervenait dans une conjoncture spécifique marquée par l'influence de l'Algérie qui faisait pression sur les Etats africains en recourant aux pétro-dollars que lui procure sa manne en hydrocarbures. En toute logique, les pays membres de l'Union Africaine (UA) doivent exiger l'expulsion de la « RASD » de l'Organisation panafricaine et agir pour assurer le retour du Maroc dans cette Organisation dont il s'est retiré en signe de protestation contre le hold-up juridique qui a été commis avec l'admission de la « RASD ». Le Maroc, comme on le sait, est l'un des pays fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA). Il a soutenu tous les mouvements de libération en Afrique. D'ailleurs, tout en ne figurant pas parmi les membres de l'Union Africaine (UA), le Maroc a tenu à consolider ses liens de coopération et de solidarité avec ses frères africains et leur vient en aide par tous les moyens, notamment en effaçant l'ardoise des prêts consentis aux Etats les plus démunis. Le Maroc contribue à la formation de plusieurs cadres universitaires de pays amis en leur fournissant des bourses et en assurant leur hébergement. Aujourd'hui, le moment s'avère opportun pour que le Maroc retrouve son siège parmi ses frères membres de l'Union Africaine, mais cette réintégration ne peut se faire sans l'élimination des causes qui ont été à l'origine de son retrait. Il faut donc expulser la pseudo « RASD » qui n'est plus reconnue par les deux-tiers des membres de l'Union Africaine. Celle-ci doit se conformer aux règles et principes du Droit international et doit respecter la légalité internationale. Le Maroc, qui a été soutenu par la communauté mondiale en présentant sa proposition d'autonomie avancée dans nos provinces sahariennes sous son autorité et sa souveraineté nationale et dans le cadre du respect de son intégrité territoriale, demeure attaché à la légalité internationale et coopère de bonne foi avec les Nations Unies pour régler définitivement et de façon juste et équitable ce différend créé de toutes pièces par l'Algérie pour servir ses intérêts égoïstes dans la région. Le Maroc, conscient de ses responsabilités historiques en tant que pays africain, œuvre pour faire disparaître tous les facteurs de tension et de division et pour faire front commun avec ses frères africains face aux dangers qui menacent notre continent. Il appartient donc aux pays membres de l'Union Africaine d'assumer leurs responsabilités et de faire en sorte que la pseudo « RASD » soit expulsée de cette Organisation et répondre ainsi au souci de respecter la légalité internationale.