L'université Mohammed V-Agdal a été classée première au Maghreb par l'Organe 4ICU (International Colleges & Universities) au niveau africain. Cet organe international vient de publier le classement des universités en fonction de leur visibilité sur le Web, du nombre de publications et de leurs activités académiques. Sur les 9200 universités concernées par le classement de cet organe, UM5-Agdal se trouvait à la 664ème place, ce qui est considéré comme un exploit pour l'université marocaine, en général, et pour l'UM5 Agdal-Rabat, en particulier, sachant que cette même université n'a pas été classée au cours des années précédentes. Ce classement prouve le progrès significatif réalisé pour les universités marocaines qui, dans le passé, se trouvaient entre 3000ème et 4000ème positions, note l'Organe 4ICU. Le périodique des médecins et des pharmaciens marocains donne des chiffres étonnants et réels. Il faut donc prendre les chiffres de 4ICU avec prudence et ne pas dormir sur les lauriers chaque fois qu'on nous classe ici ou là. stop. Parlant du Théâtre National Mohammed V, un chef-d'œuvre qui occupe une place inébranlable au centre ville, le patron de la rue Ghandi continue à jouer les rénovateurs. Il a dit que notre théâtre national « sera réhabilité, réaménagé avec une empreinte d'architecture marocaine ». Qu'est-ce qu'on pourrait bien ajouter pour faire couleur locale ? Des mosaïques vertes, le Karmoud non moins vert ajoutés au gratte-ciel As-Saâda, comme l'avait suggéré Hassan II déçu par ce building du Tiers-Monde érigé en pleine avenue Mohammed V. Mais il s'agissait là de sauver les meubles de la laideur moderne. Tandis que le TNMV n'a besoin d'aucune empreinte à ajouter. Son architecte a fait preuve de génie à un moment où les constructions hideuses se multipliaient sur notre continent et ailleurs. Touche pas à nos valeurs architecturales anciennes, modernes ou futuristes. stop. Finalement, on l'a compris. Il n'y a eu aucune réaction du directoire de la FNAC après nos multiples questions sur les intentions de cette enseigne qui, rappelons le, n'a jamais renié son principe d'agitateur. Cuvillier a tout juste évoqué l'aide aux éditeurs sans soulever le prix du livre. Sans parler des débats qui pourraient être organisés dans une librairie à Casa ou à Rabat. Il faut croire qu'on aura juste des DVD qu'on peut déjà trouver à Derb Ghalef et des remakes de Didi didi … stop. La première télévision scolaire voit le jour …alors que les programmes scolaires sur la télévision nationale ne datent pas d'aujourd'hui. Déjà, dans les années 60, il y avait tout un éventail d'émissions scolaires suivies par tout le monde, tant la nouveauté était salutaire. Parler de première télévision scolaire, d'accord, mais on n'est pas né de la dernière pluie. Il fallait dire : après les expériences des programmes scolaires depuis longtemps, depuis la création de la télé au Maroc, voici une télévision toute consacrée au scolaire. stop. Des Beznassa originaires de Sijilmassa, de Béni Mellal ou de Kasbat Tadla reviennent au pays avec des voitures de rêve qu'ils revendent aussitôt pour éviter d'être frappés par l'œil, toujours bienveillant dans les mœurs. Certains, en plus de la « hdida waâra », la belle décapotable, nue en arabe dialectal, ramènent aussi des dizaines de portables, de Nokia volé à Rokiya en passant par Motorola de mama Ghola à Ericsson qui sonne avec une musique de Mendelson. A Rabat, on a vu un revendeur faire du porte-à-porte dans l'administration avec un sac à dos plein de téléphones portables à vendre, comme si de rien n'était. Les gens achètent et décodent après leur GSM à la Joutiya de Sidi Bourrezouk. stop. « Venez au Canada », annonce un placard publicitaire sur Internet où la réclame fait irruption sans crier gare. « Immigration pour cadres supérieurs et gens d'affaires ». Au moins, on est fixé. Le pays au drapeau de la feuille d'érable, n'a plus besoin de plombiers polonais, de cuisiniers marocains ou de jardiniers armoricains ? Les pays riches sélectionnent leur immigration. Le gros du travail - autoroutes, HLM et cités dortoirs - a été fait. Il faut croire que le vieux continent comme le Canada ou les USA n'ont plus besoin de main-d'œuvre comme dans les années 60. Pas si sûr. L'Europe a besoin de cadres mais aussi de travailleurs encadrés. stop. Les enfants qui faisaient volontairement des commissions - le pain au farrane, la petite course chez l'épicier qui n'a pas été détrôné par Hanouty - sont de moins en moins disponibles. Ils sont de plus en plus fourrés dans leur chambre devant leur PC qui les empêche d'aller au WC, tellement ils sont happés par le nouveau « sandok laâjeb » qui occupe maintenant les âgés sans âge. Autrefois, il suffisait de se pencher à la fenêtre pour trouver un môme pour vous apporter une boîte d'allumettes ou un paquet de colorants. Aujourd'hui, tout le monde est occupé. stop. Téléphone. Les immigrés et leurs familles s'en donnent à cœur joie. Avec les SFR et les appelle-ta-mère, plus les formules carrément gratos, les Marocains de France et de Navarre appellent presque chaque soir leur cousine de Goulmime ou leur cousin à Verdun, à Casablanca, plus proche que jamais. Le téléphone gratuit n'est pas fortuit, mais c'est à prendre quand même. stop. Les jeunes marocains qui vont travailler à Dubaï ou à Abou Dhabi découvrent une planète internationale où ils rencontrent aussi bien des gens venus du Bangladesh, de la Chine, de l'Egypte, du Yémen, etc. que des étrangers avec qui ils finissent par vivre avec harmonie après quelques semaines d'hésitation. stop. Après un show tape à l'œil, les produits halal – parler de halal dans un pays musulman …- présentés dans une surface de l'Océan ont montré leur limite. Question fraîcheur, disent des usagers, il faut repasser … Saucisses, kefta et autres spécialités maison restent trop exposées dans la chaîne de froid qui n'a plus rien de froid. Et même si on place « soicissau », déjà périmé, dans une vitrine, le résultat n'est pas mieux. stop. Mawazine sera senior cette fois. Que des 60 ans et plus. De quoi ravir les retraités de la maison du Souissi qui se déhancheraient avec plaisir en écoutant Elton John au piano ou Julio Iglésias. Il ne manque plus que Charles Aznavour et Michel Sardou… stop.