L'armée israélienne a assiégé l'hôpital indonésien, au nord de la bande de Gaza, alors que ses véhicules militaires avançaient vers les environs de l'hôpital, sous les bombardements aériens et d'artillerie. Alors que la guerre de génocide commise par Israël dans la bande de Gaza entrait dans son 445ème jour, plusieurs véhicules militaires israéliens se sont avancés vers les environs de l'hôpital indonésien, coïncidant avec une série de raids lancés par des avions de guerre sur le site. Les véhicules militaires israéliens ont tiré lourdement sur la porte de l'hôpital assiégé, obligeant toutes les personnes présentes à quitter la cour de l'établissement hospitalier. L'armée a ciblé, par des bombardements d'artillerie continus, les environs de l'hôpital indonésien, ainsi que diverses zones de la ville de Beit Lahia. En outre, l'occupation a fait exploser un robot explosif à proximité de l'hôpital Kamal Adwan dans le projet Beit Lahia, tout en continuant de faire exploser des bâtiments résidentiels à proximité. Toujours au nord de la Bande de gaza, les avions de combat israéliens ont lancé un violent bombardement sur les environs de l'hôpital Al Awda, provoquant des incendies dans des maisons de la région. L'occupation a également mené de nouvelles opérations de bombardement dans le sud du quartier d'Al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza, et dans la zone sud du quartier de Tal Al-Hawa, au sud-ouest de la ville, tout en bombardant le nord de la ville. Aussi, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza avait annoncé lundi qu'au moins 58 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien, théâtre de plus de 14 mois de guerre avec Israël. Les crimes israéliens se poursuivent alors que le bilan de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza dépasse les 45.317 martyrs et 107.713 blessés, enregistrés depuis le 7 octobre 2023, selon les dernières statistiques publiées par le ministère de la Santé de la bande de Gaza, et ce, sans compter les nombreuses victimes restées sous les décombres et sur les routes, et que ni les services ambulanciers ni les équipes de la défense civile ne pouvaient atteindre, en raison de l'accumulation de décombres et des tirs israéliens continus.
L'impossible acheminement de l'aide Sur le volet humanitaire, le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires humanitaires, Tom Fletcher, estime que Gaza est actuellement l'endroit le plus dangereux pour fournir une aide humanitaire et indique que les conditions en Cisjordanie occupée continuent de se détériorer, selon l'agence de presse palestinienne Wafa. Fletcher a souligné mardi qu'au cours d'une année qui a vu le meurtre du plus grand nombre de travailleurs humanitaires jamais enregistré, «il est devenu presque impossible de fournir ne serait-ce qu'une petite partie de l'aide requise» malgré les énormes besoins humanitaires. Il a ajouté que les autorités d'occupation continuent d'empêcher les travailleurs humanitaires d'atteindre de manière significative ceux qui en ont besoin dans la bande de Gaza, puisque plus de 100 demandes pour atteindre le nord de Gaza ont été rejetées depuis le 6 octobre. Le responsable de l'ONU a souligné que la Cour internationale de Justice a émis la première série d'ordonnances provisoires dans le cas de la mise en œuvre de la prévention et de la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza, il y a près d'un an. Cependant, le rythme persistant de la violence «signifie qu'il n'y a aucun endroit sûr pour les civils». À Gaza, les écoles, les hôpitaux et les infrastructures civiles ont été réduits en ruines. Fletcher ajoute que le blocus israélien du nord de Gaza – qui a duré plus de deux mois – «a fait planer le spectre de la famine», alors que le sud de la bande de Gaza est extrêmement surpeuplé, «créant des conditions de vie horribles et des besoins humanitaires accrus avec l'arrivée de l'hiver ». Il a également affirmé la poursuite des frappes aériennes israéliennes dans tout Gaza et sur les zones densément peuplées, y compris les zones vers lesquelles les forces israéliennes ont ordonné aux gens de se déplacer, provoquant des destructions, des déplacements et des morts. La situation en Cisjordanie continue de se détériorer Les conditions en Cisjordanie continuent de se détériorer avec un nombre de morts des plus élevés jamais enregistré, alors que les opérations militaires israéliennes de l'année dernière ont abouti à la destruction d'infrastructures telles que les routes et les réseaux d'eau notamment dans les camps de réfugiés. Selon le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires humanitaires, Tom Fletcher, la violence croissante des colons et les démolitions de maisons ont conduit à une augmentation des déplacements aggravée par les restrictions imposées par Israël aux déplacements qui entravent les moyens de subsistance des citoyens palestiniens et leur accès aux services de base, en particulier aux soins de santé. Fletcher a souligné que les Nations Unies et la communauté humanitaire «continuent d'essayer de survivre et de fournir des services face à ces défis et difficultés croissants». Il a appelé la communauté internationale à défendre le droit international humanitaire, à exiger la protection de tous les civils et à «insister sur la libération de tous les otages, à défendre le travail vital de l'UNRWA et à briser le cycle de la violence». Enfin, Fletcher a félicité les travailleurs humanitaires qui travaillent pour sauver la vie des civils dans ces circonstances.