Loin, même très loin des incidents regrettables (60 blessés) de la saison écoulée lors d'un certain KACM-WAC, la partie de cette année s'est déroulée en général dans une ambiance des grands jours. Au registre des gradins, la fête battait son plein. Convivial, l'air de la chanson était festif. La forte assistance, évaluée à 11.310 spectateurs avec une recette de l'ordre de 388,000,00 dh, n'a pas regretté son déplacement au Harti pour assister à ce sommet (KACM-WAC). Côté organisation, une logistique des plus modernes fut installée par les responsables et le service de d'ordre. Ce dernier : Corps urbain, circulation, compagnie mobile d'intervention et les forces auxiliaires méritent amplement la palme d'or pour leur professionnalisme, leur dévouement et leur abnégation. Ils ont sué eau et sang toute la semaine, fête de fin d'année oblige, pour maîtriser la situation dans les rues de la ville ocre et de veiller avec une main de fer au bon déroulement de la rencontre KACM-WAC. A tous ces hommes qui ont bien veiller à la sécurité des biens et des personnes, chapeau bas et bravo… Le WAC est venu à Marrakech dans l'obligation de s'imposer vaille que vaille pour demeurer à la tête du classement général aux côtés du DHJ… Donc, mission accomplie pour Badou Zaki et ses poulains. Côté KACM, il semble que rien ne va plus chez les Bahjaouis. Il appartient, désormais, au coach Fathi Jamal de revoir sa copie tant qu'il est encore temps… ! Il est vrai aussi que ce jour là, les Kawkabis étaient handicapés par l'absence de trois de ses meilleurs joueurs casseurs du jeu (milieux) en l'occurrence : Koné, Attlassi et Zoubairi. En plus du malheureux Kherazi qui, pour sa première apparition avec le KACM, quitta l'aire du jeu sur une civière suite à une blessure au genou gauche. A cette occasion nous lui souhaitons un prompt rétablissement. La première mi-temps de ce sommet a démarré sur un rythme élevé des Casablancais. Le jeu fut concentré au milieu. Les coéquipiers du capitaine Louissi animés par un grand esprit de combativité et surtout par la fureur de vaincre, ont dominé leur sujet du jour au niveau des trois compartiments de jeu. Les Marrakchis, ce jour-là, piétinaient et n'arrivaient guère à s'exprimer librement à telle enseigne que beaucoup de fans étaient fort surpris de la médiocrité de la prestation des poulains de Fathi Jamal qui furent accueillis à froid dès la 13ème mn par l'omniprésent Bidodane qui circulait librement dans la surface de Boudlal. L'arrière gauche Dardouri du KACM en savait quelque chose… ! A aucun moment les locaux n'ont influé sur le coin de ces joutes. Cependant, les timides attaques des Bahjaouis et le désir de revenir à la marque ont amené ces derniers à se ruer aveuglement vers la cage du keeper Lamyaghri dégarnissant de ce fait la défense. Et comme disait l'adage populaire « Jamais un malheur n'arrive seul », Fellah, la charnière centrale du KACM, s'est illustré une fois de plus en inscrivant contre son camp à la 44ème mn (0/2) suite à un centre tir du remplaçant Faouzi Abdelghani. Ce fut une douche écossaire au sein de la galerie du KACM et une explosion de joie au sein de la galerie du WAC sur fond de jets de fumigènes… A la reprise, les locaux sermonnés par le coach Fathi Jamal, prennent la direction des manœuvres. Malheureusement en vain. Il ne restait pour le WAC que de gérer le temps restant. Le keeper Lamyaghri s'est illustré lui aussi sur les actions les plus dangereuses de Mariana à la 76ème mn et de Sarraj à la 80ème min. Les changements opérés de part et d'autres n'ont pas influé sur le résultat de la première mi-temps. Au sifflet final, les joueurs Sarraj (KACM) et Ajjedou (WAC) ont été expulsés suite aux échanges de coups… ! A signaler aussi que le comité du KACM a été hué en fin de partie des quatre coins du stade Harti … !