La figure de la gauche radicale espagnole, également ministre du Travail, aurait décliné une invitation qui lui a été adressée par le Front séparatiste pour visiter les camps de Tindouf, ont rapporté des sources du Front au quotidien espagnol El Independiente . Détails. Des sources au sein de la coalition d'extrême gauche, Sumar, ont affirmé au média espagnol qu'aucune communication officielle n'avait été reçue. Cette réaction a conduit le Polisario à renouveler son invitation à la ministre du Travail. En effet, ces sources ont affirmé n'avoir aucune trace de ces invitations, ni pendant le gouvernement de coalition ni pendant l'actuelle législature qui a débuté en novembre dernier."Nous n'avons rien reçu ", ont-ils répondu brièvement. Cependant, le Polisario maintient avoir transmis à plusieurs reprises l'invitation à la ministre. Ils s'agit d'"invitations verbales" faites lors des réunions entre Yolanda Díaz et les représentants du Front. Il est à rappeler à cet égard qu'une délégation de la coalition d'extrême gauche avait rencontre, le 9 octobre dernier, le représentant du Polisario en Espagne, Abdulah Arabi. Néanmoins, ni Yolanda Diaz, ni la porte-parole du groupe des députés de Sumar, Marta Lois, n'ont assisté à cette rencontre. Pour rappel, le pacte conclu le 24 octobre entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et Sumar pour former une gauche radicale Sumar, a omis d'aborder la question du Sahara. Dans le document de 48 pages qui scelle la nouvelle alliance entre Pedro Sanchez et son alliée, Yolanda Diaz, le Sahara marocain n'est nullement mentionné dans la section réservée à la politique étrangère. Le parti de Yolanda Díaz n'a pas conditionné son vote en faveur de l'investiture de Pedro Sánchez à la tête du nouveau gouvernement au retrait du soutien au plan marocain d'autonomie pour le Sahara, annoncé en mars 2022.