Frustrés par l'efficacité des stratèges marocains sur les plans diplomatique et militaire, surtout depuis le 13 novembre 2020, date de libération de la zone tampon d'El-Guerguerat, le Polisario et son parrain algérien affichent des comportements suicidaires. Campagne de désinformation, lobbying au sein des différents Parlements occidentaux, attaques terroristes contre les civils marocains... sur fond d'une hystérie sans précédent, les ennemis du Royaume ont tout essayé pour le pousser à l'erreur, mais en vain. La diplomatie marocaine, connue pour son caractère flegmatique, a fait preuve de pragmatisme et surtout de bonne foi, accordant sa confiance aux instances onusiennes, car c'est là où se joue le jeu. Résultat des comptes : Rabat enchaîne les victoires diplomatiques, tandis que les polisariens - dont le leader, Brahim Ghali, réélu à un deuxième mandat grâce à son apologie de la guerre et des actes terroristes - reçoivent gifle sur gifle. Et s'il y a un an, les séparatistes menaçaient d'intensifier les combats contre le Maroc, aujourd'hui, ils baissent le ton, faute d'efficacité, mais surtout de moyens, du fait de l'épuisement graduel de la manne algérienne. En témoignent les déclarations de Omar Mansur, le prétendu représentant du front en Europe, dans une interview accordée à Nuevarevolucion, lesquelles reflètent la déroute du Polisario. Aujourd'hui, toute la communauté internationale scrute les agissements des séparatistes, qui entretiennent des connexions avérées et documentées avec les groupes terroristes et les trafiquants de tous genres dans la région sahélo-saharienne, et sait de quel côté se tenir. Pour sa part, le Royaume méprise les hostilités de ses détracteurs et se focalise désormais sur ce qui compte réellement pour la région. Preuve en est l'action marocaine en Afrique, qui place les causes nobles du Continent et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement au centre de l'agenda panafricain 2063. Les chiens aboient, la caravane passe...