Le réalisateur marocain, Lahcen Zinoun, est décédé des suites d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 80 ans. La scène artistique perd un de ses illustres metteurs en scène. La nouvelle du décès du vénérable chorégraphe, metteur en scène et réalisateur Lahcen Zinoun a plongé le monde des arts et de la culture marocaine dans une profonde tristesse ce mardi 16 janvier. L'artiste de renom s'est éteint à l'âge de 80 ans à Casablanca, où il avait été admis en urgence dans une clinique il y a quatre jours à la suite d'une hémorragie cérébrale.
Lahcen Zinoun, un nom qui résonne dans le monde de la danse, avait collaboré avec des géants de la chorégraphie tels que George Skibine, Peter Van Dijk, Jorge Lefebre, André Leclair, Jeanne Brabants et Janine Charrat. Son héritage artistique restera gravé dans l'histoire de la danse contemporaine.
L'annonce de son hospitalisation avait suscité une vague de soutien et de compassion de la part de la communauté artistique. Avec son épouse Michelle, Lahcen Zinoun avait fondé en 1978 le Ballet-Théâtre Zinoun, une école de danse et une compagnie qui ont formé de nombreux danseurs talentueux.
Parmi les réussites notables de Zinoun figurent ses deux fils, Kaïss, lauréat du 1er prix de Lausanne en 1988 et soliste au San Francisco Ballet, et Chems-Eddine, danseur au Ballet royal de Flandre à Anvers puis au Ballet du nord en France, tragiquement décédé dans un accident en 2008.
Lahcen Zinoun, également auteur du récit autobiographique « Le rêve interdit » en 2021, laisse derrière lui un héritage artistique diversifié. Son premier long-métrage, « Oud Al'ward ou La Beauté éparpillée », sorti en 2007, a été salué par la critique. Avant son départ prématuré, l'artiste préparait activement un nouveau projet cinématographique, soulignant ainsi sa passion et son engagement continus envers son art bien-aimé.