Le nombre de Marocains à demander l'asile en Suisse a explosé. Rien que dans la période allant de janvier à mars dernier, le pays scandinave a reçu, selon Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) un total de 497 demandes de la part de Marocains, bien que pratiquement, un nombre important de ces demandes ne soit pas approuvé. De plus en plus de Marocains qui entrent dans l'espace Schengen via la Turquie font des demandes d'asile en Suisse. Dans la période allant du janvier à mars dernier, 497 personnes ont demandé de l'asile dans le pays, selon les statistiques du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) rapportés par la presse internationale. Tout en sachant que la Suisse s'est vu explosé les demandes d'asile sur son territoire, soit une augmentation de 12,6 % en mars par rapport au mois de février, l'augmentation des demandes de Marocains est particulièrement nette, selon la même source, du fait qu'en 2022, un total 44 demandes d'asile par mois en moyenne ont été faites, contre 166 demandes en mars de l'année en cours. Le Maroc occupe désormais la 4e place parmi les premiers pays dont les ressortissants optent pour l'asile en Suisse, juste après la Turquie (371 demandes), Afghanistan (368 demandes), Erythrée (198 demandes), suivi de l'Algérie avec un total de 108 demandes, rapporte SchengenVisaInfo.com rapports. De plus, les données du SEM révèlent que sur un total de 1 893 demandes soumises en mars, 1 429 d'entre elles étaient des demandes primaires. Parmi les principaux pays d'origine des demandes primaires en mars 2023 figure le Maroc avec 165 demandes. En outre, le SEM a fait savoir qu'il a traité un total de 2 307 demandes d'asile au cours du mois dernier, dont 662 ont été rejetées, 542 personnes ont obtenu l'asile et 690 ont été temporairement acceptées dans le cadre du traitement de premier niveau. Au cours de la même période, 1531 personnes dont des Marocains ont quitté la Suisse ou sont retournés dans leur pays d'origine ou dans un pays tiers tandis que 2215 personnes ont reçu le statut de protection S dans les centres d'asile fédéraux. En revanche, ce statut a été refusé pour 50 personnes en quête de protection parce qu'elles ne répondaient pas aux critères fixés par le pays.