Tout le dispositif logistique a été mis en place pour permettre aux premiers bateaux de commencer, en janvier, le transport des travailleuses saisonnières marocaines jusqu'au port d'Algeciras. Les autorités locales estiment à 4.000 le nombre de femmes qui devraient arriver en janvier. Les premières travailleuses saisonnières marocaines contractées se rendront dans la province de Huelva pour participer à la campagne de récolte des fruits rouges, principalement des fraises. Elles commenceront à arriver cette semaine, selon les prévisions du gouvernement et des opérateurs du secteur. Ainsi, selon les mêmes sources, les instances compétentes ont préparé, au cours de la semaine dernière, les permis et visas de travail permanents et temporaires pour assurer la traversée du premier groupe de ces travailleuses, en donnant la priorité aux femmes ayant cumulé une expérience importante dans les champs de Huelva. Les autorités locales estiment que 4.000 est le nombre de femmes qui devraient arriver en janvier. Ce chiffre est revu selon les besoins des entreprises qui font les appels d'offres. Ces femmes, comme ce fut le cas lors des années précédentes, arriveront du Maroc au port d'Algeciras (Cadix) et elles seront conduites, par la suite, dans les différentes fermes de la province de Huelva selon les termes de leur contrat. Pour cette saison, les gouvernements espagnol et marocain ont convenu de revoir à la hausse le nombre de contrats, qui pourraient au final atteindre 15.350. La décision a été prise en décembre à l'issue d'une réunion tenue à Tanger entre les ministères concernés des deux pays et les associations agricoles de Huelva, en présence du directeur général de la migration, Santiago Yerga. Y étaient également présents des représentants des départements concernés et des organisations d'entreprises Asaja, Freshuelva, UPA, la Fédération andalouse des coopératives, l'Association des producteurs d'agrumes (ACPH) et Fresón de Palos. Le chiffre final arrêté représente une augmentation de l'effectif de 5.000 personnes, comparativement à ce qui a été initialement défini, soit les effectifs fixés durant la période pré-pandémie, de façon à répondre aux demandes du secteur, notamment en ce qui concerne l'augmentation du quota.