Cellule de veille pour suivre les prix et l'approvisionnement du marché ; obligation du respect de l'affichage des prix des produits ; renforcement des missions de contrôle des prix,… entre autres mesures, composantes fondamentales de la stratégie du gouvernement de Sa Majesté, pour protéger et améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Rigoureusement appliquées, ces mesures ne revêtent nullement un caractère conjoncturel mais elles sont pérennes et traduisent le souci constant du gouvernement d'ériger les questions du contrôle des prix et de sauvegarde du pouvoir d'achat des citoyens au rang de priorités absolues. Le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka, qui a expliqué la stratégie du gouvernement en la matière lors d'une récente sortie médiatique, a saisi l'occasion pour réitérer l'engagement du gouvernement, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à veiller sur une meilleure application des mécanismes institutionnels et législatifs en place afin de renforcer le pouvoir d'achat des citoyens et assurer l'efficacité s'agissant du contrôle des prix. Faut-il rappeler, d'ailleurs que le gouvernement avait pris, dans ce cadre, des mesures plus structurelles portant notamment sur la réforme du dispositif juridique de la compensation, l'optimisation des mécanismes d'intervention du système de compensation en maîtrisant les dépenses, la révision de la structure des prix et le développement d'un système de suivi de la commercialisation des produits. Une orientation en droit fil de la vision perspicace de Sa Majesté qui, dans Son discours à l'occasion du 55ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, avait tracé la voie à suivre soulignant que le citoyen peut parfaitement comprendre que le renchérissement du coût de la vie soit lié à la hausse des prix sur le marché mondial, mais ce qu'il ne saurait admettre, c'est d'être livré en pâture à la rapacité des spéculateurs et des réseaux d'intermédiaires. De même, a-t-il souligné, le citoyen ne devrait, en aucune manière, faire les frais des éventuels manquements des autorités qui ne s'acquittent pas pleinement du devoir qui leur incombe en matière de régulation, de contrôle et de répression. Dans cette approche, personne ne conteste aujourd'hui que le gouvernement a mené un grand travail de fond dans le but justement de protéger le pouvoir d'achat des citoyens. Pour ne citer que l'effort mené visant la réduction de la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des marchés internationaux par la réforme des filières céréalières, sucrières et énergétiques, le renforcement des capacités de stockage pour les produits pétroliers et le développement des structures de stockage des céréales appropriées. Egalement, l'effort s'est traduit par la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée, l'amélioration de la logistique relative à la commercialisation et l'approvisionnement du marché dans de meilleures conditions, un meilleur suivi des prix et l'analyse de leur évolution, l'amélioration des revenus dans le cadre du dialogue social, le renforcement de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) et l'amélioration du ciblage des plus démunis dans le cadre de la réforme du système de compensation, notamment. Bien des mesures qui confortent le gouvernement sur le chapitre social et qui dénotent de son plein investissement dans la conception et la réalisation de programmes novateurs visant à améliorer le vécu quotidien des citoyens et à créer des richesses génératrices de revenus décents pour les citoyens. Le chantier social est donc bien en marche, un chantier que sous-tend la stratégie d'une croissance économique forte et d'un développement social équilibré, sans exclusion ni marginalisation. Là est le choix résolu du gouvernement, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et dont les résultats concrets sont aujourd'hui bien visibles aussi bien à travers le niveau du pouvoir d'achat des citoyens qu'à travers la gouvernance du marché ainsi que la promotion des secteurs sociaux notamment.