Dans une sortie médiatique, le Porte-parole du gouvernement mauritanien a démenti le narratif de l'Algérie sur l'assassinat de civils aux confins du Sahara. Alger n'a pas hésité à accuser témérairement et sans la moindre preuve le Maroc comme d'habitude. Détails. Le gouvernement mauritanien a réagi à la dernière sortie de la diplomatie algérienne qui a accusé une nouvelle fois, et sans la moindre preuve, le Maroc d'avoir assassiné, dimanche, des civils de pays voisins par « une frappe meurtrière ». Lors d'une conférence de presse, le Porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Mae El Eneine Ould Ayeh, a démenti les accusations algériennes en faisant savoir que la Mauritanie n'est guère visée par l'attaque qui, semble-t-il, aurait eu lieu dimanche et qui aurait fait deux blessés de nationalité mauritanienne. « Si cet incident avait mérité une sortie médiatique, le ministère des Affaires étrangères aurait publié un communiqué officiel », a-t-il indiqué, faisant part de ses condoléances, au nom de son gouvernement, aux familles des défunts. Ces propos vont dans le même sens que ceux d'un haut gradé de l'Armée mauritanienne cités par la presse locale. Ce dernier a nié toute attaque ou violation du territoire mauritanien, et ce, contrairement aux rumeurs colportées par les médias algériens. Selon le Porte-parole, Nouakchott ne se sent pas visée par cet incident du moment qu'il a eu lieu hors de son territoire national. Ainsi, le Porte-parole n'a pas donné crédit aux accusations algériennes contre le Maroc en s'abstenant de faire la moindre allusion au Royaume. Les autorités marocaines, rappelons-le, n'ont pas réagi au communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Comme à l'accoutumée, l'Algérie a repris son activité de prédilection en s'en prenant au Maroc à travers des accusations téméraires et infondées. Après avoir accusé, en novembre dernier, le Royaume d'être derrière l'assassinat des trois camionneurs algériens dans la zone tampon, Alger a accusé à nouveau le Maroc d' « assassinats ciblés commis au moyen d'armes de guerre sophistiquées en dehors de ses frontières contre des civils de trois pays de la région ». C'est en tout cas le chef d'accusation tel que publié mardi dans le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Sans mentionner ni la nationalité des supposées victimes ni les détails de cet incident, la diplomatie algérienne s'est lancée dans une diatribe à l'encontre du Maroc en l'accusant même de « terrorisme d'Etat ». Ces attaques et ces accès de colère répétitifs montrent à quel point le voisin de l'est est frustré par les victoires diplomatiques du Maroc dans le dossier du Sahara. Alger n'a pas encore digéré le revirement de l'Espagne qui a soutenu l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara. La nouvelle position espagnole a été réitérée par le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors de sa visite, jeudi dernier, au Maroc. Face à l'acharnement algérien qui a pris des proportions grotesques, le Maroc a choisi la voie de la retenue en demeurant impassible aux provocations du régime d'Alger. Le Royaume ne prend plus au sérieux les déclarations du voisin de l'est comme l'a précisé le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, lors de sa dernière interview accordée à France 24.