L'affaire de l'ENCG Oujda connaît un nouveau tournant. Suite à une enquête menée par une commission dépêchée par le ministère de l'Enseignement supérieur, le professeur impliqué dans le chantage sexuel et le directeur de l'établissement ont été mis à pied. Détails. De nouvelles péripéties dans l'affaire du "sextorsion" à l'ENCG Oujda, la Commission d'enquête dépêchée par le ministère de l'Enseignement supérieur a élucidé les circonstances du ca d'harcèlement qu'a subie une étudiante de la part d'un de ses professeurs. Les sanctions n'ont pas manqué de tomber rapidement. Le professeur en question a été mis à pied, nous confirme une source autorisée. Le directeur général de l'établissement, ainsi que la directrice adjointe et le secrétaire général ont été sanctionnés également, selon la même source. Ces derniers ont été suspendus de leurs fonctions jusqu'à nouvel ordre. Ces mesures disciplinaires ont été prises suite aux conclusions de l'enquête menée par la commission ministérielle. Ces sanctions tombent au moment de l'arrêt des cours de la session d'automne. L'établissement s'apprête à tenir ses examens de fin de semestre du 12 au 17 janvier 2022. Le sort de l'enseignant accusé de chantage sexuel reste inconnu pour le moment après sa suspension, il est encore incertain s'il fera l'objet d'une poursuite judiciaire. Cela dépend de la victime et de sa volonté de porter plainte à son encontre. Rappelons que l'affaire a commencé après que le professeur, mis en cause, a demandé des faveurs, parait-il sexuelles, à son étudiante, en échange d'une validation de semestre. Ceci s'est avéré après la publication de leurs échanges de textos sur les réseaux sociaux qui ont soulevé une vague d'indignation parmi les internautes. Plusieurs affaires de harcèlement ont éclaté ces dernières semaines dans les universités marocaines, un scandale de même nature a retenti à l'Université Hassan 1er de Settat et qui a abouti à l'arrestation de cinq professeurs, accusés de chantage sexuel.