Nouvelle étape du Dialogue Stratégique entre le Maroc et les USA, celle-ci couvre cette fois la lutte contre la prolifération nucléaire et d'armes de destruction massive. L'intense activité diplomatique entre Rabat et Washington se poursuit. Une accélération du partenariat entre les deux pays initiée suite à la proclamation de marocanité du Sahara le 10 décembre dernier, par le président sortant Donald Trump et qui ne semble pas affectée par l'entrée en poste de Joe Biden. Preuve en est la réunion régionale sur la coopération en matière de lutte contre la prolifération nucléaire et les armes de destruction massive qui s'est ouverte aujourd'hui. Une réunion qui se tient à distance et qui s'inscrit dans le cadre du Groupe de travail Maroc –USA sur les questions sécuritaires, lui-même issu du Dialogue Stratégique. En plus du Maroc et des Etats Unis, la réunion compte également sur la participation de la Tunisie et de la Libye. Cette rencontre vient selon un communiqué, «dans un contexte marqué par la montée en puissance des menaces sécuritaires transfrontières posées par les groupes terroristes et les groupes séparatistes, notamment leurs activités visant à se doter d'armes de destruction massive ». Un workshop de haut niveau organisé en collaboration avec le Centre Stimson spécialisé dans la lutte contre la prolifération nucléaire et d'armes de destruction massive. Cette réunion qui prend fin le 29 janvier prochain, sera permettra aux différentes délégations de se familiariser aux best practices en matière d'application des sanctions internationales sur des cas précis relevant du Conseil de Sécurité de l'ONU. Cette rencontre vient rappelons-le, après une fin d'année 2020 marquée par une série de mouvement diplomatiques entre le Maroc et les Etats Unis. En l'espace de quelques semaines, ce sont succédés la proclamation présidentielle du 10 décembre, l'ouverture d'un consulat à Dakhla, la tenue d'un Sommet co-organisé par les deux pays en soutien à la proposition, l'échange de décoration au plus haut niveau et une réunion régionale sur l'énergie, en passant par l'acquisition des FAR de missiles Patriot.