"La production estimée dans la phase active va au-delà de toutes les évaluations prévues au moment de la découverte du gisement", en septembre 2021, a fait savoir M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil des ministres. Le gisement « Baleine » est exploité par le géant italien des hydrocarbures ENI en partenariat avec la Société Nationale d'Opérations Pétrolières de Côte d'Ivoire (PETROCI). Tout en rappelant que la production de la phase 1 avait démarré en 2023 et celle de la seconde phase le 28 décembre dernier conformément au calendrier arrêté, le responsable ivoirien a tenu à préciser que la seconde phase devrait garantir une production évaluée entre 50.000 et 60.000 barils de pétrole par jour, contre seulement 35.000 barils selon les prévisions initiales. Pour ce qui est de la production du gaz naturel, a poursuivi le porte-parole, cette production sera de 50 à 60 millions de pieds cubes/jour contre une prévision préalable de 40 millions de pieds cubes/Jour. Et de poursuivre que la production cumulée des deux phases doit permettre d'atteindre entre 75.000 et 85.000 barils de pétrole par jour et entre 80 et 85 millions de pieds cubes de gaz par jour. Dans le même sillage, il a annoncé qu'une décision sera prise fin 2025 quant à la mise en production d'une troisième phase. A rappeler que la Côte d'Ivoire a découvert l'année dernière un autre gisement baptisé « Calao » visant à l'horizon 2028, une production nationale de 200 mille barils par jour et de 450 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. M. Coulibaly estime que bien que ces niveaux de production pétrolière demeurent loin de ceux réalisés par des géants du Continent, à l'instar du Nigeria ou de la Libye (pouvant dépasser le 1 million de barils par jour), la Côte d'Ivoire aspire ériger cette manne en « levier de croissance soutenue et durable ».