Face à l'augmentation du stress hydrique et aux effets du changement climatique sur les ressources en eau qu'elle partage avec ses voisins, la Côte d'Ivoire a adhéré à la Convention des Nations Unies sur l'eau, devenant ainsi 53ème Etat partie à adhérer à ce traité. Selon la Commission Economique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU), qui assure le secrétariat de la Convention de l'ONU sur l'eau, cette adhésion consolide la forte dynamique de coopération dans le domaine de l'eau en Afrique, où plus de 90 % des ressources en eau se trouvent dans 63 bassins partagés par deux pays ou plus. «L'adhésion de la Côte d'Ivoire est une étape importante pour le multilatéralisme et réaffirme le rôle de la Convention des Nations Unies sur l'eau en tant qu'outil de soutien à la coopération dans le domaine de l'eau pour la paix, le développement durable et l'adaptation au changement climatique à travers les frontières », a déclaré dans un communiqué, Tatiana Molcean, Secrétaire exécutive de la CEE-ONU. La Côte d'Ivoire, partage huit bassins fluviaux transfrontaliers (Volta noire, Bia, Tanoé, Comoé, Niger, Sassandra, Cavally et Nuon) avec ses voisins, à savoir le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Son défi est de répondre aux besoins en eau d'une population de quelque 30 millions d'habitants, qui croît de 2,5 % par an.