20,3% des Espagnols pensent que les villes autonomes de Sebta et Mélilla feront partie du Maroc d'ici 20 ou 25 ans. A l'opposé, 53,6% disent qu'elles continueront à être espagnoles, selon l'enquête du CEI. 25,1 % n'ont pas d'opinion arrêtée sur l'avenir qui attend les deux villes africaines, tandis que 75,4 % croit qu'elles sont « aussi espagnoles que Malaga ou la Corogne ». Néanmoins 15,1 % ne sont pas d'accord, pour eux, « au fond ce sont deux villes marocaines ». Ces données apparaissent dans deux questions intégrées à l'échantillon pour le mois de mai après la récente crise avec le Maroc qui a entraîné un flux migratoire le long de la frontière de Sebta. Et que pensent les Espagnols de l'immigration? La question a été posée. Résultat, 55,6% des personnes interrogées estiment qu'elle est positive ou très positive, contre 27,1% qui considèrent quelle est négative ou très négative. Autre question du sondage que pensent les espagnols de la démocratie? Eh bien, 34,6% des espagnols attribuent une note faible à leur démocratie et pensent que les perspectives d'avenir sont encore plus pessimistes. Les résultats de ce sondage ne doivent pas plaire aux chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez. C'est une réponse espagnole à sa gestion de la crise diplomatique avec le Maroc.