Les quatres conseillers de la CDT à la deuxième Chambre qui ont assisté à l'ouverture de la deuxième session législative vendredi 10 octobre ont été séverement sanctionnés. Inexcusable pour Noubir Amaoui, le secrétaire général de la Confédération démocratique du travail. Il avait appelé en avril ses 9 Conseillers à démissionner de la deuxième Chambre et les voilà qui se précipitent à la première occasion, oubliant les directives de leur direction mécontente des «dysfonctionnements» existant au sein de la deuxième Chambre. Selon Mohamed Daidaa, qui est aussi secrétaire général du syndicat national des finances, «la décision du bureau exécutif est illégale puisqu'elle n'émane pas d'une instance légale». « cette décision est une initiative personnelle de Noubir Amaoui», lance-t-il. Les cinq conseillers qui déclarent rechercher les intérêts des travailleurs agiront désormais sous la bannière du «groupement ouvrier». Ils assurent toutefois ne vouloir adhérer à aucune autre centrale syndicale. Coup dur pour Amaoui. Mais il sait rendre.