Après la réaction de la société civile qui a condamné les propos du prêcheur Nhari incitant au meurtre du rédacteur en chef d'Al Ahdat Al Maghribia, tous les salafistes sont entrés dans le jeu, pour soutenir leur collègue. Pour certains, le journaliste est un effronté qui doit recevoir le châtiment religieux, pour d'autres, il est un élément de dépravation de la jeunesse marocaine, automatiquement musulmane. Mokhtar Laghzioui qui avait déclaré qu'il était pour la liberté sexuelle et pour que l'Etat reconnaisse que cette liberté existe dans les faits, a vu ses propos interprétés par les salafistes comme une incitation à la débauche. Ces derniers ont démontré que le plus grand danger pour la liberté d'expression et la liberté tout court ne vient pas de l'Etat mais des religieux extrémistes qui veulent que tous les Marocains leur ressemblent. Le problème c'(est qu'ils peuvent prolonger le débat par d'autres moyens. Les leurs.