Une grande consternation. Voilà la réaction de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux suite à l'appel du prêcheur Abdallah Nhari au meurtre du rédacteur en chef du journal arabophone, Mokhtar Laghzioui. Ce dernier avait fait une intervention sur une chaîne libanaise concernant les libertés individuelles. Avant de faire l'objet d'une campagne de dénigrement sur les médias sociaux, mais également de soutien, provoquant un grand tollé dans la société marocaine. La FMEJ a d'ailleurs exprimé sa satisfaction quant à l'ouverture par le parquet d'Oujda d'une enquête sur les propos de Abdallah Nhari, se disant disposée à adhérer à toute initiative civile visant à faire face avec «fermeté à ce dangereux dérapage». Rappelons que les libertés d'opinion et d'expression sont garanties par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc.