Seule figure de la guerre de Libération encore en vie, Hocine Aït Ahmed vient d'annoncer son intention de se retirer de sa vie politique algérienne en 2013. «Le moment est venu pour moi de passer le témoin (…) Je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», écrit Aït Ahmed, [...] Seule figure de la guerre de Libération encore en vie, Hocine Aït Ahmed vient d'annoncer son intention de se retirer de sa vie politique algérienne en 2013. «Le moment est venu pour moi de passer le témoin (…) Je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», écrit Aït Ahmed, 86 ans, dans cette lettre aux membres du conseil national du parti du Front des forces socialistes (FFS), réunis vendredi dernier à Alger. Le plus vieux parti de l'opposition sera orphelin de celui qui aura présidé à ses destinées pendant plus de cinquante ans. L'année 2013 marque en effet le cinquantenaire de la création en 1963 du FFS, parti de gauche ayant marqué la vie politique algérienne depuis l'indépendance du pays. Ami du Maroc, Aït Ahmed avait réfuté en 2008 les allégations du journaliste égyptien, Mohamed Hassanine Haykal sur la complicité du prince héritier Moulay El Hassan dans le détournement de l'avion qui transportait en 1956 les dirigeants du FLN (Front de libération nationale) de Rabat à Tunis. Ayant effectué plusieurs visites au Maroc dans le cadre de ses liens avec les partis politiques marocains ou dans le cadre de séjours privés, Aït Ahmed a toujours milité en faveur de la réouverture des frontières maroco-algériennes et d'une consolidation de l'Union du Maghreb arabe. Pour rappel, ce même Aït Ahmed avait dirigé en avril 1955, la délégation algérienne à la Conférence de Bandung. Les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) avait alors mené une action commune sur la base d'un « Mémorandum Maghrébin ». * Tweet * * VN:F [1.9.21_1169] please wait… Rating: 0.0/5 (0 votes cast) VN:F [1.9.21_1169] Rating: 0 (from 0 votes)