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Benabdallah peaufine son programme | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 11 - 04 - 2012

«J'ai été nommé pour accomplir une mission et non pour publier des listes !». Nabil Benabdallah a voulu être franc et il l'a été, à l'occasion de la présentation du plan d'action 2012-2016 de son ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, mardi 10 avril à Rabat. « On m'a demandé de rendre publics les noms des bénéficiaires de lotissements. Je reconnais qu'il y en a plusieurs, que certains ont bénéficié de deux, trois et même plus. Mais, pourquoi devrais-je publier leurs noms ? », se demande-t-il, précisant, toutefois, qu'il met un point d'honneur à faire respecter la transparence durant son mandat. « Aucune clémence pour toute forme de corruption, les sanctions seront dures pour que ce secteur puisse réellement poursuivre sa lancée sur de bonnes bases», promet le ministre.
Une mission à 5 objectifs
Nabil Benabdallah résume les principes de son plan d'action, présenté jeudi dernier au conseil de gouvernement, en cinq axes visant à consolider la politique engagée durant la dernière décennie en traitant les dysfonctionnements. Et celles-ci sont nombreuses et à tous les niveaux, à commencer par des plans d'urbanismes dont la majorité des grandes villes semblent ne pas en disposer. « 88 % sont au cours de rénovation, seul celui de Tadla-Azilal est arrivé à un stade avancé. Dans les grandes villes, nous rencontrons des difficultés qui feront l'objet d'une réflexion », déclare le ministre. Ce qu'espère aussi ce dernier est de parvenir à mettre en place des plans d'aménagement plus souples et plus adaptés aux besoins. « Il nous faut un urbanisme plus opérationnel avec des plans plus rapides », estime-t-il. C'est une nouvelle approche que veut développer le ministre pour remettre à niveau la politique de la ville pour « garantir une plus grande cohérence urbaine soucieuse d'inclusivité, de rééquilibre spatiaux et sociaux d'attractivité urbaine ». Pour y arriver, le ministre propose un débat national de la politique de la ville afin d'adopter un référentiel partagé et promouvoir une démarche contractuelle. Benabdallah compte sur la convergence des autres membres du gouvernement, les collectivités locales et les opérateurs privés sans oublier la société civile afin de remplir cet engagement.
Réduire les déficits
Représentant 6,7 % du PIB et plus d'un million d'emplois pour une production de 150 000 unités, le secteur doit absolument accélérer sa cadence. Le plan d'action devra poursuivre le programme « Villes sans bidonvilles » et renforcer l'offre à hauteur de 170 000 unités/an afin d'arriver à réduire le déficit de moitié. Près de 20 000 unités menaçant ruine devront également être restaurés, malgré le peu de moyens dont dispose le département. « Chaque unité a besoin d'une moyenne de 160 000 DH », tient à rappeler le ministre indiquant que le besoin en lotissement se chiffre aujourd'hui à 20 000 hectares. Mais ce n'est pas ce manque de moyens ni de lotissements qui freineront l'ambition affichée de Benabdallah, qui déclare haut et fort sa volonté de diversifier la production de manière à offrir un meilleur produit aux classes moyennes. « J'ai rencontré récemment les promoteurs immobiliers qui proposent d'ores et déjà un 100 mètres carrés à un prix de 500 000 DH », annonce le ministre. 500 000 unités devront voir le jour dans le cadre du logement social et 100 000 au profit de la classe moyenne. Dans son plan d'action, le ministre prévoit que des programmes spécifiques soient conçus pour répondre aux besoins de logement du monde rural. « Il aurait été meilleur que le gouvernement dispose d'un instrument consacré uniquement au développement rural », confie-t-il.
Gouvernance rime avec compétences
Un grand besoin en architectes semble également poser problème au secteur. Benabdallah parle d'un besoin en 300 architectes qui légitime sa volonté à présent de créer de nouvelles écoles de formation notamment à Fès et à Marrakech. « Il faudra renforcer la profession et mieux l'organiser en créant un pôle de compétences dans la formation », affirme-t-il, dénonçant sans aucune hésitation le petit salaire qu'offre le secteur public aux architectes.
Aux ressources humaines s'ajoute la nécessité d'instaurer un mode de gouvernance plus moderne, plus transparent qui s'appuie sur le renforcement des territoires et des compétences pour construire une vision partagée.


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