Abderrahim Mouhtad Président de l'Association Annassir des familles des islamistes détenus Une délégation américaine s'est déplacée dernièrement au siège de votre Association à Sidi Bernoussi. Quel a été le motif de cette visite ? La visite de cette délégation s'est effectuée le jeudi 11 mars. Lorsque ces Américains se sont déplacés pour nous voir, nous ne nous sommes pas mis d'accord sur la manière de communiquer autour de cette rencontre qui émane de leur propre initiative. Je préfère que ce soit l'ambassade des Etats-Unis qui s'exprime sur les raisons de cette visite. La visite de cette délégation s'est effectuée le jeudi 11 mars. Lorsque ces Américains se sont déplacés pour nous voir, nous ne nous sommes pas mis d'accord sur la manière de communiquer autour de cette rencontre qui émane de leur propre initiative. Je préfère que ce soit l'ambassade des Etats-Unis qui s'exprime sur les raisons de cette visite. Après la dernière tentative d'évasion de 10 prisonniers salafistes, la tension monte d'un cran dans les prisons. Comment se présente la situation actuellement ? Actuellement, il y a une tension extrême dans les prisons. Il y a eu un tour de vis de la part des responsables dans les centres de détention. Ceci depuis l'échec de la dernière tentative d'évasion le 9 mars. Il y a des sanctions extrêmes. Une cinquantaine de prisonniers ont été transférés à Tiflet. Ces mesures risquent de donner naissance à des grèves de la faim. Actuellement, il y a une tension extrême dans les prisons. Il y a eu un tour de vis de la part des responsables dans les centres de détention. Ceci depuis l'échec de la dernière tentative d'évasion le 9 mars. Il y a des sanctions extrêmes. Une cinquantaine de prisonniers ont été transférés à Tiflet. Ces mesures risquent de donner naissance à des grèves de la faim. Face à cette tension dans les prisons, que compte faire l'Association Annassir ? Tout d'abord, nous avons tenté d'avoir des informations sur le sort des prisonniers qui ont tenté de s'évader. L'administration pénitentiaire ne veut rien nous dire. Tout ce que l'ont sait c'est qu'ils sont entre les mains des services de sécurité. Lors de la réunion avec les familles des détenus le samedi 20 mars, nous avons décidé d'organiser un sit in ce mardi 23 mars devant le siège du ministère de la Justice à Rabat pour protester contre cette situation et pour réclamer la fin des punitions collectives.