Se refaire une nouvelle identité proche de la social-démocratie n'est pas le seul enjeu du prochain congrès extraordinaire du PAM. D'autres changements y sont également prévus. Le PAM a tenu, dimanche à Rabat, une session de son conseil national consacrée essentiellement au congrès extraordinaire, prévu mi-février à Bouznika. Au cours de cette réunion, le parlement du Tracteur a établi les critères d'éligibilité des congressistes. Ainsi, leur nombre oscillera entre 2 000 et 2 500, dont 500 sont d'ores et déjà assurés d'être présents à la prochaine messe des PAMistes. Il s'agit notamment des députés, secrétaires régionaux, membres du comité préparatoire du congrès et du conseil national ainsi que tous les jeunes candidats et les femmes de la liste nationale présentée lors des législatives anticipées du 25 novembre. Pour les autres, des élections au niveau régional sont prévues à partir du 27 janvier, en vue de garantir leur présence à Bouznika.Le mode d'élection et de désignation des prochaines instances du PAM issues du congrès extraordinaire devront également subir des changements. Le bureau national deviendra ainsi bureau politique, à l'image de tous les autres partis. Histoire de marquer une rupture vis-à-vis des appellations dites «administratives ». Il sera composé de 23 membres. Son élection se fera par liste. Une fois installé, celui-ci aura à élire le prochain secrétaire général du PAM. Hakim Benchemach est fortement pressenti à ce poste, bien que des sources au Tracteur n'excluent pas une candidature de Mohamed Cheikh Biadillah. Par ailleurs, le conseil national verra une augmentation de son effectif et passera le cap des 300 membres.La session du conseil national de dimanche n'a pas décidé du nom de la personne devant assumer la présidence du congrès extraordinaire.