Le PAM compte couvrir 90% des circonscriptions lors du prochain rendez-vous avec les urnes. L'identité des candidats, elle, a été reportée à une date ultérieure en attendant de trouver un compromis. Réunie jeudi, la commission des élections du PAM n'a pas décidé des noms qui défendront les couleurs du parti lors des législatives anticipées. Une (non) décision somme toute attendue, sachant les difficultés rencontrées par les secrétaires généraux du parti du Tracteur dans l'accomplissement de leurs missions (voir article). Au cours de cette session, Ilias El Omari, chargé de la gestion des élections du 25 novembre, a présenté un exposé sur cette opération, détaillant le nombre des candidatures, la couverture des circonscriptions, laquelle avoisine les 90%, le pourcentage des femmes et jeunes, hors liste nationale. Concernant ces deux derniers points, une source au PAM assure que peu de jeunes ont osé se présenter dans les listes locales, sachant qu'un document interne du parti a réservé à cette tranche d'âge 20% des candidatures. La même observation s'applique, parfaitement, aux femmes. La formation de Biadillah ne s'est pas encore prononcée sur les demandes de conseillers à la 2ème Chambre de se présenter aux législatives du 25 novembre. Les 16 secrétaires régionaux ont ensuite pris la parole, évoquant l'état d'avancement des travaux de leurs commissions respectives. En dépit des problèmes que connaissent de nombreuses sections régionales du PAM, des indiscrétions avancent que des noms de candidats sortent d'ores et déjà du lot. Dans cette liste des favoris, figureraient Fouad El Omari, à Tanger, Aziz Benazzouz à Casablanca. La candidature de ce dernier ne fait pas l'unanimité au sein des PAMistes de la métropole économique mais elle est soutenue par le secrétaire régional du parti. S'ajoute à ces deux noms Larbi El Mahrachi à Ouazzane. La demande d'accréditation de ce dernier pose un grand problème pour la direction du parti. El Mahrachi siège à la 2ème Chambre. Il n'est d'ailleurs pas le seul. Neuf autres conseillers sont tentés par une expérience chez les députés. La formation de Biadillah ne s'est pas encore prononcée sur cette question. C'est à Ilias El Omari, en concertation avec le bureau national du PAM, qu'incombe cette mission. Une mission élargie à l'élaboration de la liste finale des candidats. Mais avant, l'homme de confiance de Fouad Ali El Himma devrait régler l'épineux problème de Marrakech où la contestation de la gestion de Hamid Narjiss des affaires du parti prend de l'ampleur.