Le conseil national du Parti authenticité et modernité tient ce samedi une session placée sous le signe des élections. Il est fort probable que le conseil national du parti aborde l'épineuse question des conseillers tentés par une expérience de député. Le conseil national du PAM tiendra une session ce samedi à Rabat. Les élections législatives seront au menu de cette réunion. La commission des élections du parti du Tracteur donnera un exposé sur les dernières évolutions qu'a connues le parti depuis son la dernière 3e mi-temps, en juin, du «Parlement» du parti : l'alliance avec le RNI, UC et le MP puis élargie aux PS, PT, PGVM et PRV. Apparemment, les PAMistes entament ce rendez-vous avec un peu plus de sérénité. La course aux accréditations a relégué au second plan la querelle entre les anciens de la gauche et les notables aux seconds plans. « Justement, ce point ne serait pas abordé par les membres du conseil national », nous confie une source au PAM. C'est Ilias El Omari en concertation avec le bureau national qui sont investis de cette mission. En revanche, il est fort probable que le conseil national du parti aborde l'épineuse question des conseillers tentés par une expérience de député. Des estimations internes parlent de dix démissionnaires. La commission des élections, lors de sa dernière réunion du jeudi, a reporté l'examen de cette question à une date ultérieure. La direction du parti est appelée à se prononcer afin de mettre un terme à une situation qui n'a que trop duré. En attendant une décision officielle, des sources au PAM avancent que le Tracteur s'acheminerait vers une bénédiction des dix conseillers transhumants. Preuve en est le cas de Larbi El Mahrachi qui est pressenti pour être tête de liste du PAM dans la circonscription de Ouazzane. Depuis la dernière session de son conseil national, le PAM a réussi à stopper l'hémorragie des défections qui a frappé ses rangs. Le cycle a perdu de son intensité. La réunion de la commission des élections du 10 août a permis d'extirper le parti de la zone de turbulence dans laquelle il se trouvait depuis la démission de son fondateur, Fouad Ali El Himma, des présidences des commissions des élections et du suivi des élus.