Au fil des jours, la date des législatives du 7 octobre se précise. Le bureau national du PAM vient d'adhérer à cette option. La perspective des élections législatives anticipées du 7 octobre compte un nouveau adepte. Il s'agit du PAM. A l'issue de sa réunion hebdomadaire du mercredi 6 juillet, le bureau national du Tracteur a donné sa bénédiction pour cette date. Une adhésion explicite qui s'ajoute à celle du RNI de Salaheddine Mezouar, de l'UC de Mustapha Abied, de l'Istiqlal de Abbas El Fassi et à celle du MP de Mohaned Laenser. Ne manque donc plus que l'USFP de Abdelouahed Radi, en tant que parti de la majorité, à ajouter à cette liste. La position des amis de Mohamed Cheikh Biadiallah est conforme avec la ligne politique du PAM, d'autant plus que l'ennemi juré des PAMistes, à savoir le parti de Abdelilah Benkirane, s'est prononcé pour retarder les prochaines élections au-delà d'octobre. Les PJDistes estiment d'ailleurs que plus de temps leur donnerait plus de chances pour bien préparer la campagne. Il n'y a pas uniquement ce point de divergence entre les deux formations : le PJD, lors de la présentation en avril au ministère de l'Intérieur d'un memorandum sur les législatives, a appelé à la constitution d'une commission indépendante qui serait chargée de veiller sur le déroulement de cet autre rendez-vous des Marocains avec les urnes. Prenant le contre-pied de cette proposition des islamistes, le bureau national du PAM fait, plutôt, confiance à l'actuel gouvernement de Abbas El Fassi et appelle à ce qu'il soit « responsable de la gestion cette étape, sans le recours à un autre mécanisme ». Un alignement assorti toutefois par une « mise en place de conditions nécessaires à même de garantir la transparence » des prochaines élections, par l'élaboration des lois qui seront accompagnées de mesures adéquates en vue de réussir cette phase historique ».