Aïcha Ech-Channa, présidente de l'ASF « D'ores et déjà, les échos font de ce texte une réelle démarche vers la démocratie et l'égalité. Ce qui m'interpelle, c'est que nous souffrons de problèmes sociaux très graves qui ne vont pas se résoudre si nous ne faisons pas un pas révolutionnaire. Je vote «oui» pour la nouvelle constitution ». Abdelilah Benkirane, Secrétaire général du PJD « Le projet répond globalement, de façon positive, aux aspirations, particulièrement pour ce qui est de la répartition des attributions entre pouvoirs, l'élargissement des attributions du Chef du gouvernement et du Parlement et la garantie de l'indépendance de la Justice et la consécration de l'identité ». Mohamed El Aouni, Président de l'OLIE «Pour la presse, la nouvelle Constitution interdit la censure avant publication mais n'apporte aucune garantie. Nous avons constaté que la Constitution ne contenait aucun article ou paragraphe conférant aux médias le statut de pouvoir morale et d'outil de censure populaire. » Nabila Mounib, Membre du bureau politique du PSU « Nous avons constaté que dans la nouvelle Constitution, il n'y a pas encore une vraie séparation des pouvoirs et qu'une ambivalence subsiste toujours entre modernisme et conservatisme. A titre d'exemple, l'égalité homme/femme est accordée à condition de ne pas s'opposer à l'Islam ». Mohamed Ameur, Ministre USFPéiste « Parmi les réformes les plus importantes contenues dans le texte du projet de la nouvelle Constitution, figure la constitutionnalisation de l'immigration. La responsabilité de l'Etat dans la protection et la défense des droits des Marocains résidents à l'étranger est assurée ». Salaheddine Mezouar, Ministre et président du RNI « Le projet de la nouvelle Constitution instaure un système de gouvernance démocratique à travers la clarification des champs d'intervention des pouvoirs avec à la clé un chef de gouvernement doté de larges prérogatives, un Parlement pourvu d'une force de représentation et une justice indépendante ». Rachida Dati, Député européenne « SM le Roi Mohammed VI a démontré à ceux qui doutaient encore que le Maroc était entré dans le 21e siècle. Ces annonces revêtent un caractère à la fois pionnier et révolutionnaire. Le Maroc est aujourd'hui plus que jamais un exemple pour l'ensemble de ses voisins ». Khalid Naciri, Ministre de la Communication «De toute façon, la réforme constitutionnelle était inscrite dans les gènes historiques et politiques du pays. Après 11 ans de règne ,il était évident que le Roi Mohammed VI avait besoin d'une Constitution qui porte d'une façon plus volontariste son empreinte et sa propre personnalité ». Hamid Narjisse, Président PAM de Marrakech «Le raffermissement du rôle de la Primature est la preuve d'une transition structurelle pour le positionnement du Maroc dans l'ordre des nations à forte tradition démocratique. Les forces vives de la nation sont interpellés pour assumer leurs responsabilités aux fins de valoriser les acquis de ce projet de la Constitution ». Hamid Chabat, Maire de Fès et SG de l'UGTM « Ce projet a répondu aux attentes de la société marocaine et sauvegardé les acquis qui figurent dans l'actuelle Constitution. Le peuple marocain sera derrière SM le Roi Mohammed VI dans la consécration de ce grand chantier, qui permettra au Maroc d'entrer de plain-pied dans le club des Etats démocratiques ». Ahmed Alami, Président du PEDD « Le projet de nouvelle Constitution, explicité par SM le Roi, placera le Maroc parmi les pays démocratiques avancés. Toutes les propositions du Parti de l'environnement et du développement durable ont trouvé écho dans le projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 1er juillet prochain ». Nabil Benabdallah, Secrétaire général du PPS « Le projet de la nouvelle Constitution est un extraordinaire bond qualitatif qui fait entrer le Maroc de plain-pied dans une nouvelle ère. Ces réformes, qui avaient constitué la principale revendication démocratique du peuple marocain, ont consacré la convergence entre les partis démocratiques et de larges tranches de la société ».