Ce mercredi devra se tenir, dans les locaux du parti Annahj Addimocrati, une réunion d'abord pour faire le bilan du sit-in du samedi dernier et ensuite élaborer un plan d'action pour les jours à venir. Les mal-logés de Casablanca ne lâchent pas prise. Ils poursuivent leurs revendications d'un habitat décent. Dans la soirée du samedi, ils ont organisé un sit-in devant le siège de la Wilaya et le Conseil de la ville. La tenue de cette protestation a essuyé, au début, un refus catégorique de la part des autorités locales. Des tentatives de dispersion des manifestants ont été menées par les forces de sécurité, mais sans grand résultat. Les mal-logés de la métropole étaient décidés à tenir leur sit-in. S'en suivit alors, selon des sources ayant assisté au sit-in, l'arrestation de six manifestants. Menottes aux mains, ils ont été emmenés dans un véhicule des forces de sécurité en attendant leurs interrogatoires dans les locaux de la police. Cette arrestation n'a pas pour autant duré longtemps. Face à la pression des manifestants, les autorités locales ont été contraintes de libérer les six détenus. Cet acte a été suivi immédiatement par la tenue du sit-in, qui s'est déroulé sans heurts jusqu'à 23 heures. Ce mercredi devra se tenir, dans les locaux du parti Annahj Addimocrati, une réunion pour faire le bilan du sit-in du samedi dernier et pour élaborer un plan d'action pour les jours à venir. Selon certaines sources, la tenue du sit-in du samedi 21 août survient à un mauvais moment pour le Conseil de la ville, qui n'a pas réussi à endiguer le développement de l'habitat insalubre. Un dossier source d'ennuis pour nombre d'élus de la métropole. Il y a quelques jours, anticipant la visite royale à Casablanca, des élus de Sidi Moumen, ont tenu une réunion consacrée à ce sujet. Justement à Sidi Moumen, l'opération de recasement des habitants, peine à prendre son envol.