Au terme de la dernière séance hebdomadaire, le Masi perd 1,10% et clôture la séance à 9.471 points. L'agrégat des valeurs les plus liquides suit la même tendance avec une baisse de 1,12% à 7.728,77 points. De ce fait, le marché affiche des contre-performances annuelles de -14,11% pour le Masi et de -14,23% pour le Madex. Cette contre-performance s'est opérée dans des volumes relativement significatifs. La totalité du volume a été drainé sur le marché central, soit un flux de 1,13 MMDH échangés en actions. Au registre des valeurs les plus actives on note, BMCE avec 43 MDH, suivie d'Addoha et IAM qui drainent respectivement 15,2 et 15 MDH. Du côté des variations, Jet Alu arrive en tête des plus fortes variations avec 5,99% à 171,70 DH. La valeur a été reservée à la hausse. Elle est suivie de M2M et Delattre qui gagnent respectivement 4,78 et 4,49% à 239 et à 489 DH. Dans les plus fortes baisses, Samir accentue ses pertes et recule de 6% à 419,25 DH. SRM et Microdata suivent la même tendance et régressent de 5,99 % chacune. Les deux valeurs s'échangent aux cours respectifs de 337,5 et de 120,85 DH. Le MASI devra tester les 9.400 points Pour la dernière séance du mois de septembre et sur un marché attentif aux publications des résultats semestriels, le MASI poursuit son orientation baissière, cédant ainsi -0,39% en hebdomadaire. Quant à la performance year-to-date, elle creuse davantage le déficit à plus 14% à quelques 9.470 points Dans cette configuration, les analystes d'Upline group anticipent dès le test du support des 9.400 points, un rebond technique avec pour cible les 9.600 points, avant l'enclenchement d'un nouveau mouvement baissier en direction des 9.350 points. Premier semestre probant pour Addoha Sous l'impulsion du segment social, le groupe ADDOHA poursuit sa croissance et clôture le premier semestre 2012 sur une note haussière. À fin juin, le promoteur réalise un chiffre d'affaires consolidé de plus de 3 MMDH, en amélioration de 10%. Cette prouesse commerciale s'explique par la livraison de 9. 239 unités dont 8.611 unités concernant le logement économique. Retraité du chiffre d'affaires relatif à l'opération «SAS» réalisée en 2011, l'évolution semestrielle des revenus du groupe aurait été de 22%. Pour sa part, le RNPG progresse de 23% à 549 MDH, déterminant une marge nette de 17,8% contre 16% en juin 2011. En excluant l'impact négatif de l'opération «SAS» en 2011, le RNPG devait afficher un recul de 20,2%. BMCE : La montée du risque plombe la rentabilité du groupe En dépit d'une évolution favorable des indicateurs de l'activité, le groupe BMCE Bank affiche un résultat en forte régression sous l'effet de l'accroissement du coût du risque. En effet, l'encours net des crédits consolidés s'est amélioré de 6,4%, comparativement à fin 2011, pour s'établir à 129,1 MMDH. En brut, l'encours est polarisé à hauteur de 69,4% par la Banque du Maroc, de 29,8% par l'activité à l'international et de 0,8% par les services financiers spécialisés. Dans ce sillage, le PNB consolidé se hisse de 8% à 4,3 MMDH par rapport à fin juin 2011. Résultat de la dégradation des conditions du marché, le coût du risque s'est fortement aggravé à plus de 1 MMDH contre 506,3 MDH à fin juin 2011. Dans ces conditions, le résultat net part du groupe ressort en dégradation de 30,3% à 360,2 MDH. Rendement élevé pour Delta Holding L'évolution depuis le début de l'année du cours de la valeur Delta Holding ressort négative à 3%, mais reste tout de même en deçà de la contre-performance du MASI. D'un autre coté, le P/E du titre est plus ou moins élevé comparativement à la moyenne de son secteur. Le problème de liquidité ne se pose pas pour l'action Delta Holding, puisque depuis le début de l'année en cours, plus de 3 millions d'actions ont changé de mains, correspondant à un volume global d'environ 133 MDH. Par ailleurs, le rendement de la valeur ressort très élevé et permet ainsi aux porteurs de l'action Delta Holding de compenser les moins values enregistrées sur le cours. Ainsi, le « dividend Yield » s'élève à 4,39%. Sur un autre volet, l'exercice 2012 ne s'avère pas facile pour le groupe. D'ailleurs, il a déjà publié une alerte sur les résultats semestriels. Les indicateurs financiers seraient impactés par les dits conflits sociaux qui baisseraient la rentabilité et la production. Dans l'attente de la publication des comptes du groupe, les investisseurs devraient se contenter des indicateurs de rentabilité