C'est ce mardi 9 mai que le Syndicat national de la banque (SNB) a demandé à la banque de trouver une alternative à cette délocalisation, pour le maintien de 150 emplois en Île-de-France. Les faibles coûts du développement des activités informatiques du Maroc justifient le plan de la délocalisation évoqué par la direction, à propos duquel la porte-parole de BNP Paribas n'a rien évoqué avec la presse. Le délégué national adjoint de l'organisation, Joël Debeausse, justifie cette intervention de la SNB par l'importance du maintien des emplois en France, eux-mêmes menacés par l'attrition de l'emploi qui touche tout le secteur bancaire, et un grand nombre de corps de métiers en France. En effet, l'essor du digital menace l'emploi en France et crée une situation anxiogène pour les patrons et leurs employés. Les syndicats français restent très actifs face à cette situation. La société française Natixis a été sujette à cette même polémique pour un plan de délocalisation au Portugal où les coûts de développement des activités numériques sont également moins importants qu'en France.