La presse espagnole relève l'enthousiasme des majors pour le potentiel marocain en matière d'explorations pétrolière et met l'accent sur les appétits de l'australien Woodside Petroleum au Maroc. Lengouement des compagnies internationales de pétrole pour les gisements marocains ne cesse de grandir. Et c'est la presse espagnole qui le relève. Ainsi le quotidien Abc, un fervent défenseur des prospections, a mis en exergue les visées de la compagnie pétrolière australienne Woodside Petroleum sur les gisements marocains. Pour rappel, Woodside Petroleum, un major australien des hydrocarbures, s'est offert 25% des parts de la britannique Chariot Oil & Gas, sur les permis Rabat Offshore, le reste étant détenu par l'Onhym. Donc, la compagnie australienne a renouvelé son intérêt pour ce gisement en faisant valoir l'option de s'adjuger 25% additionnel comme le stipule l'accord passé avec son partenaire britannique. Selon les estimations de la compagnie australienne, les potentialités de ce site qui s'étend sur une superficie de 10.782 km2, s'élèvent à 618 millions de barils. Les explorations marocaines se réaliseront sur une profondeur allant de 150 à 3.600 m. L'activité du groupe est suivie avec attention par l'Espagne vu les intérêts qu'il entretient sur le sol ibérique. La compagnie australienne fait partie, via sa filiale Woodside Energy Iberia, du consortium piloté par Repsol pour explorer les gisements canariens, non loin des côtes marocaines. A ce propos, et selon El Pais dans son édition électronique de mardi, Repsol a fait valoir ses droits, stipulés dans le pacte, pour faire cavalier seul lors de cette première exploration. Les deux autres partenaires de Repsol, à savoir l'allemande RWE Dea, et l'australienne Woodside Petroleum, davantage intéressée par le gaz naturel liquéfié (GNL), vont devoir patienter. Ainsi, le premier gisement, surnommé pastèque (Respol a donné des noms de fruits et légumes aux puits), sera perforé en octobre. Selon les pronostics de Repsol, les chances de mettre la main sur un gisement exploitable frôle le 30%. Concrètement, un navire de forage ultramoderne, le Rowan Renaissance, sera utilisé pour ses premiers tests. Or, selon l'agence de communication Offshore Energy Today spécialisée dans l'industrie pétrolière, ce bateau a dû abandonner, en catastrophe, les côtes de Namibie où il effectuait des forages à cause de la survenue de problèmes techniques allant causer un désastre écologique, apporte le journal électronique Eldiario, dans un article publié début juin.