Code de la famille/Ouahbi: Les propositions de l'Instance visent à assurer la stabilité de la famille marocaine    Botola : large succès du FUS Rabat face au COD Meknès    Bourses d'études: 93% des demandes acceptées en 2024    Maroc : La 5G en perspective de la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030 ?    Ouahbi reçoit une délégation irakienne de haut niveau    La France a un nouveau gouvernement    Des émissaires américains rencontrent le nouveau maître de Damas    Malgré l'espoir d'un cessez-le-feu, l'armée sioniste poursuit son génocide à Gaza    Libye : Les pions de l'Algérie fulminent après le succès des pourparlers de Bouznika    Dessalement : Le PPS accuse le gouvernement de «conflit d'intérêts»    Le tirage au sort le 27 janvier à Rabat    Khaliji 26 : Hervé Renard battu d'entrée !    Basket. DEX masculine: Le Fath remporte le derby de Rabat    LDC: L'AS FAR accueillera Maniema et le Raja à Meknes    Le Grand Mufti d'Al-Qods salue le soutien du Maroc au peuple palestinien    Rougeole : Le Maroc reste en-dessous de la couverture vaccinale optimale    Education nationale : Régularisation de la situation des fonctionnaires ayant réussi les examens d'aptitude professionnelle    La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans    Démographie : La crise silencieuse du "baby crash"    Les prévisions du lundi 23 décembre    2è SILEJ: 340 exposants et plus de 101.000 visiteurs    Cinéma : « Nosferatu » s'invite dans les salles marocaines le 25 décembre    Film: «404.01», une tentative ambitieuse    La sportech marocaine se démarque à Munich    Liquidité bancaire : une fin d'année sous le signe du creusement    Après le retour de Donald Trump, l'ancien ambassadeur américain David Fischer espère retrouver son poste à Rabat    Karting : le Maroc deuxième de la MENA Nations Cup au Qatar    Coupe de France : Face à Ayoub El Aynaoui, le PSG d'Achraf Hakimi qualifié aux tirs au but    Le Maroc annonce un partenariat stratégique pour renforcer le secteur de l'eau avec un investissement de 11 milliards de dirhams    Soumission aux marchés de Bank Al-Maghrib : le format électronique obligatoire à compter du 1er janvier 2025    Entrepreneuriat féminin : 15% des entreprises sont dirigées par des femmes    Allemagne : Arrestation d'un homme qui menaçait d'attaquer un marché de Noël    Le Grand Mufti d'Al-Qods salue le soutien du Maroc, sous le leadership de SM le Roi, au peuple palestinien    Honda et Nissan en discussions pour une fusion historique    Casablanca: interpellation d'un suspect ayant volontairement percuté avec sa voiture plusieurs personnes    Justice. Clôture de la 10ème Session ordinaire du Comité technique spécialisé de l'UA    Etats-Unis : 88 M$ de missiles air-air pour le Maroc approuvés    Le Maroc s'engage à réduire la pollution plastique à 70% d'ici 2030    Aquaculture. 300 MDH pour booster le secteur en 2025    Oscars 2025. L'Afrique en lice    L'axe Rabat-Paris en 2024 : une dynamique nouvelle et un avenir porteur de grands desseins    Maroc-UE, une étape charnière d'un partenariat stratégique de référence    Recettes fiscales : croissance à deux chiffre en novembre    Funérailles à Casablanca de l'acteur feu Mohamed El Khalfi    Botola : L'AS FAR bat le Hassania d'Agadir    Funérailles à Casablanca de l'acteur feu Mohamed El Khalfi    MAGAZINE : Nour-Eddine Saïl, un hommage en contreplongée    Musique : Les notes jazz de l'arganier    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Hôtels : une stratégie digitale pour bientôt
Publié dans La Vie éco le 07 - 11 - 2013

Des centaines d'établissements marocains sont sur internet, mais il reste encore beaucoup à faire pour mieux rentabiliser cette présence. Les plateformes de réservation en ligne prélèvent en moyenne 20% sur le chiffre d'affaires en guise de commission.
Les hôteliers l'ont compris depuis longtemps : internet, qui inclut aussi bien les plateformes de réservation en ligne telles que Booking.com (la plus connue) que les sites de deals, est devenue un canal de commercialisation incontournable. Si le web ne fait pas du tout le bonheur des agences de voyages traditionnelles, il est en tout cas devenu l'outil privilégié pour bon nombre de marchés émetteurs. Et ce n'est pas un fait nouveau. Pour illustration, une étude de Benchmark Group réalisée en 2008 a montré que la vente de produits touristiques en ligne en France (voyage, transport et hôtellerie) est passée de 90 millions d'euros en 2002 à 5,33 milliards d'euros en 2008. 77% des Français préparent leurs voyages grâce à internet, selon une étude réalisée en ligne en janvier 2009 par le cabinet Protourisme, quitte à aller ensuite concrétiser leur achat dans une agence physique. Le Royaume-Uni et l'Allemagne ne sont pas en reste, sans oublier le touriste marocain.
Résultat, des centaines d'établissements hôteliers, du bivouac à Merzouga au riad de luxe à Fès, ont conclu des contrats avec les plateformes de réservation en ligne, aussi appelées «pure players». Sur la seule plateforme Booking.com, des dizaines d'établissements marocains sont répertoriés. Marrakech arrive bien entendu en tête avec environ 900 hôtels recensés dans sa région. La région de Fès suit avec environ 180 hôtels, puis Essaouira avec 125 hôtels. Viennent ensuite Merzouga (74), Agadir (60), le Grand Casablanca (54), Tanger (45), Rabat (40), Ouarzazate (39) et Meknès (29). Si ces chiffres mentionnés sur le site sont à prendre avec des pincettes, ils donnent néanmoins une idée du poids croissant d'internet dans l'offre hôtelière. «La majorité des hôtels 3* et plus sont présents sur ces plateformes de réservation en ligne», affirme Abdelaziz Samim, directeur délégué à la Fédération nationale des industries hôtelières (FNIH).
Internet peut générer jusqu'à 80% du chiffre d'affaires d'un hôtel
«La part que représente internet dans l'activité est très variable selon l'hôtel. Elle reste très dépendante de son positionnement. Sur les plateformes de réservation en ligne, on trouve d'abord des hôtels urbains et des petits hôtels qui n'ont pas assez de chambres pour travailler avec des tour-opérateurs», nous explique un hôtelier qui réalise entre 10 et 20% de ses réservations grâce au Net. «Un hôtelier doit être extrêmement attentif à ce qui se passe sur internet soit parce qu'il l'utilise comme canal de vente soit pour observer ce que fait la concurrence», poursuit-il. «Notre présence sur internet est indispensable pour vendre. A Marrakech, la surcapacité est devenue telle que les distributeurs en profitent», explique Abdellali Chaoui, PDG de l'Eden Andalou à Marrakech, dont 80% du chiffre d'affaires est réalisé grâce à internet, sites de deals et site propre inclus. L'hôtel travaille en direct avec une quarantaine de plateformes de réservation en ligne. «Globalement, cela se passe bien. Ces pure players offrent une meilleure garantie en matière de paiement.Néanmoins, il est difficile d'être gagnant avec internet», confie M. Chaoui. «Entre 35 et 40% de nos réservations proviennent d'internet. Nous essayons d'être sur toutes les plateformes», explique, quant à lui, Lahcen Zelmat, propriétaire de l'Hôtel Suisse à Casablanca et du Palm Plaza Hôtel & Spa à Marrakech. Il tient néanmoins à mettre l'accent sur le manque à gagner qu'entraînent les plateformes de réservation en ligne pour le Maroc, à commencer par les devises qui restent à l'étranger. «Il serait judicieux que le Maroc mette en place un Booking.com marocain», conseille-t-il. Et si internet permet aux hôteliers de drainer plus de volume, la rentabilité n'est pas toujours au rendez-vous avec des commissions qui tournent en moyenne autour de 20% et peuvent parfois atteindre 35%. A cela s'ajoutent des prix souvent bradés, notamment dans les zones en surcapacité ou durant la basse saison.
«Avec internet, la règle de la parité tarifaire s'impose. Auparavant, les hôteliers pouvaient se permettre de pratiquer des tarifs différenciés en fonction des marchés émetteurs. Ce n'est plus le cas maintenant. Une chambre à 500 DH la nuit ''au comptoir'' coûtera toujours au client 500 DH au téléphone, sur une plateforme telle que Booking.com ou chez un TO», explique un hôtelier. Seul l'hôtelier sentira la différence, une fois les commissions retranchées. «L'idéal pour l'hôtelier est donc de maximiser les ventes sur son propre site», conclut-il.
Pour essayer d'aider les hôtelier à tirer davantage profit du système, l'Office national marocain du tourisme (ONMT) est sur le point de lancer un appel d'offres relatif à la mise en place d'une stratégie digitale, qui inclura justement une assistance pour le renforcement de leur présence sur la toile. L'office s'active pour que cet appel d'offres soit lancé le plus vite possible, avant la fin de l'année dans le meilleur des cas.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.