C'est une magnifique et so classy cérémonie qui a donné le la à la 21ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM). Compte rendu, par le menu, d'une prestation inoubliable. Suivez La Vie éco sur Telegram 18h10. Palais des Congrès. Prélude époustouflant avec le fameux tapis rouge. Sous nos mirettes éblouies défilèrent les stars, autour desquelles on s'agglutina par grappes. L'actrice Mayssa Maghrebi, décontractée, se mêla à la presse hypnotisée par son corps magnétique. Au passage de Philippine Leroy-Beaulieu on reste ébahi. On eut l'impression qu'elle venait juste de surgir d'un de ses rôles mythiques, preuve éclatante que le temps ne semblait pas être passé sur elle. Ibtissam Laaroussi, également actrice, décocha quelques saillies irrésistibles dont se reput la nuée de photographes qui lui tomba dessus. On remarqua ensuite Karima Gouit et son éternel sourire de gamin émerveillé. Puis, le réalisateur Tim Burton fît son apparition. Prestement, il décolla du bras moelleux de Monica Bellucci, actrice et icône absolue, pour s'en aller gambader parmi la presse conquise. Bellucci, quant à elle, reste une star indétrônable – reine incontestée de cette soirée d'exception. Après le bain d'étoiles, on passe à la présentation des jurys. Autre moment de grâce. On s'enchanta de l'émotion sincère du président du jury de cette 21ème édition du FIFM, Luca Guadagnino, qui confia avec une poésie touchante son attachement à Marrakech et son lien intime avec le cinéma. On se délecta ensuite de la prestance éclatante de Virginie Efira, tout en s'émerveillant du mystère captivant qu'irradiait Ali Abbasi. La fraîcheur audacieuse de Zoya Akhtar nous transporta, tandis que le charme affirmé et intemporel de Patricia Arquette envoûtait l'assemblée. On s'extasia devant le charisme juvénile de Jacob Elordi, avant de succomber à la profondeur magnétique de Andrew Garfield. Enfin, on releva la grâce discrète mais éclatante de Nadia Kounda et l'aura intrigante de Santiago Mitre. La soirée d'ouverture fut empreinte de joie et d'émotion, marquée par la projection de The Order, un thriller policier haletant, tricoté de la main de Justin Kurzel. Un des familiers du FIFM, il revient sous les projecteurs après avoir décroché le Prix du Jury en 2011 pour son premier film, puis avoir honoré la 19e édition en 2022 en tant que membre du jury. Un retour salué par tous, témoignant de son lien indéfectible avec le festival. La cérémonie éclose. Place désormais au banquet, où la magie se prolonge.