Ils contribuent à la croissance socioéconomique grâce au géotourisme, offrant des opportunités importantes d'investissement. Les travaux de la 10ème Conférence internationale sur les Géoparcs mondiaux de l'UNESCO se poursuivent ce jeudi à la ville ôcre. Un parterre de responsables, d'experts, de chercheurs et de scientifiques venus des quatre coins du monde, ont répondu présents pour discuter de plusieurs thématiques ayant trait au concept des géoparcs. Différents panels et présentations scientifiques étaient au rendez-vous. Les discussions se sont penchées sur la gestion de la biodiversité, la conservation et la valorisation des sites du patrimoine géologique, l'éducation à l'environnement, le tourisme responsable et le développement économique local. kristof Vandenberghe, chef de la section des sciences de la terre et des géoparcs, s'est félicité, dans une déclaration à La Vie Eco, des grands efforts fournis par le Royaume pour abriter cet événement de grande envergure. «Ce rendez-vous international offre une plateforme mondiale pour la collaboration et l'échange de connaissances . Je crois qu'on a battu un record, il y avait 1800 inscriptions, et plus de 1000 participants à la session d'ouverture. C'est un moment clé pour le réseau mondial des géoparcs». Il a par ailleurs précisé que «le Géoparc M'Goun est considéré comme étant le premier Géoparc du monde arabe et Africain à être reconnu par l'UNESCO en 2014. Il regorge de richesses naturelles, géologiques, culturelles et humaines importantes à même de lui permettre de s'ériger en levier de développement durable». Dans ce sens, Salah Eddine Kottabi, étudiant en deuxième année doctorat à l'Université Savoie Mont Blanc, a souligné dans sa présentation intitulée « Géoparc M'Goun, un levier pour un développement territorial intégré : quelle approche à adopter ? », que tout en développant le géotourisme, la création de géoparcs peut générer de nouvelles opportunités d'emploi, des activités économiques et des sources de revenus supplémentaires, en particulier dans les zones rurales. Interrogé par nos soins, le jeune chercheur a affirmé que «le Géoparc M'Goun offre une richesse inestimable de patrimoine naturel et culturel. Il doit être géré selon un concept global de protection, d'éducation et de développement durable, en mobilisant différents acteurs: experts, scientifiques, autorités locales, associations, etc.», Fabien Jean Hoblea, président du conseil scientifique des géoparcs du massif des Bauges en France a noté, dans une déclaration à La Vie Eco, qu'il est «très heureux d'être présent dans cette session de communication internationale sur le développement touristique et le développement durable au sein des géoparcs. «Nous avons discuté de l'approche systémique à mettre en place pour soutenir un développement durable au service des populations locales. C'est ça l'enjeu des géoparcs , une problématique importante particulièrement traitée, dans cette nouvelle édition du congrès mondial des géoparcs», a-t-il poursuivi.