La polémique onusienne sur les richesses du Sahara n'empêche pas les affaires. Metalex Ventures, société canadienne d'exploration minière, annonce l'ouverture d'une enquête géophysique sur son permis d'exploration au Sahara, obtenu en 2005. Dans un communiqué publié sur le site de l'entreprise, spécialisée dans les métaux précieux, quelques 85 000 km ont été survolée par les avions de la compagnie (sondage magnétique) sur une superficie de 17 100 km2 dans le Sahara. Les relevés géochimiques recueillis par Metalex ont montré « un potentiel pour recueillir de l'or, de l'uranium et des gisements de diamants », lit-on sur le communiqué qui a été publié le mardi 16 août 2011. La prospection a confirmé la présence d'une grande quantité d'or et près de 5,7 milliards de tonnes de fer. L'entreprise insiste aussi sur la découverte de plusieurs autres métaux communs : uranium, nickel, cuivre, cobalt, zinc, et plomb. Metalex avait conclu une joint-venture avec l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour « le développement et l'extraction au Maroc » en 2005. L'ONHYM détient une participation de 40% dans le projet et Metalex contrôle les 60% restants. L'enquête a été supervisée par Géophysiciens Consultant Scott Hogg and Associates, de Toronto. Metalex a obtenu en 2004 et 2005 des licences d'exploration totalisant plus de 24 800 km2, sur le long de la frontière mauritanienne. « Les licences couvrent une zone qui est l'une des seules inexplorées dans le monde », ajoute le communiqué. Le Sahara est recouvert par un « craton Archéen » (roches anciennes de 2,6 milliards d'années) qui sont des zones très favorables pour les mines des métaux précieux.