La Secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a expliqué l'augmentation de la violence sociale et des tendances séparatistes dans certaines régions du Royaume par la violence politique officielle exercée envers ces zones. Nabila Mounib a expliqué, dans une déclaration à Lakome, que la tendance séparatiste n'est qu'une réaction naturelle à la politique du «makhzen» fondée sur l'exclusion et la marginalisation, ainsi que sur la gestion corrompue des questions sociales, en particulier les questions de l'emploi, de l'habitat et de la santé. La dirigeante du PSU a ajouté que toute personne souffrant de l'injustice sociale violente produit à son tour une contre-violence, qui peut être symbolique, comme les slogans offensifs vis-à-vis de ceux qui exercent l'injustice sociale, que les slogans soit scandés ou écrits sur les murs, comme elle peut être une violence matérielle comme la détérioration des biens de l'Etat ou l'affrontement avec ses représentants dans les rues, en soulignant que la réduction de la violence et des tendances séparatistes ne viendra qu'à travers la démocratisation, le jugement des corrompus, l'obligation de rendre des comptes suite à leurs crimes, et fondamentalement le retour du pouvoir au peuple marocain. En ce qui concerne la controverse suscitée par ses déclarations lors d'une émission de radio le 30 avril dernier, elle a expliqué que ces déclarations avaient été sorties de leur contexte et ensuite mal interprétées d'une manière irresponsable, en soulignant qu'elle avait l'habitude de ces réactions de la part de ceux qui sont contrariés par ses prises de positions «audacieuses».