«A partir de ce jour, tout désordre, toute invective, manipulation, propagation de fausses nouvelles, appels à l'insurrection et message de haine doivent cesser », a déclaré le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors d'une conférence de presse mardi 4 mars, à Yaoundé, capitale du pays. Il a prévenu que « les fauteurs de troubles n'ont qu'à bien se tenir », annonçant avoir instruit les gouverneurs des dix régions du pays de traquer les personnes qui projettent de troubler l'élection présidentielle. La nouvelle mise en garde de Atanga Nji intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des déclarations et promesses des candidats déclarés à la présidentielle.