Contrairement aux informations publiées par les médias algériens, concernant la visite de la conseillère du Président américain, Georges Bush, pour la sécurité intérieure et la lutte anti-terroriste, Frances Frago Townsend, selon lesquelles, Washington est «impressionnée» par l'expérience algérienne en la matière, des sources concordantes à Alger, affirment que les discussions entamées ne manquaient pas de reproches, côté américain. De plus, la responsable est revenue à nouveau sur l'Africom et la question de Guantanamo. Elle a laissé entendre, que son administration n'apprécie guère les déclarations de certains ministres algériens, qui declarent que leur pays refuse l'ingérence des Etats-Unis dans ses affaires internes et, se vantent, à toute occasion, devant ses invités européens, que l'Algérie a fait échouer le projet américain Africom dans la région du Maghreb. Cette visite de Frances Frago Townsend n'a pas réussi apparemment à arrondir les angles de divergences entre les deux pays, notamment à cause de la marche arrière d'Alger sur la loi des hydrocarbures, et la construction de la centrale nucléaire.