La Coordination nationale des étudiants en médecine déclare son boycott des examens à partir de cette semaine. Trois axes revendicatifs sont apposés par le syndicat estudiantin qui intègre dans son appel les demandes des étudiants en médecine générale, en médecine dentaire et en pharmacie. « Nous n'exigeons rien au-delà de la capacité de l'Etat », déclare la Coordination nationale des étudiants en médecine (CNEM) dans son communiqué, publié dimanche 24 mars. Le syndicat se dit notamment opposé à « toute tentative de privatisation par le biais de partenariat avec des institutions privées ou semi-publiques en intégrant leurs étudiant à participer aux stages hospitaliers ». Le premier point revendiqué porte en effet sur le refus d'intégrer les étudiants d'écoles de médecine privée à l'hôpital public. La Coordination s'oppose dans ce cadre à l'intégration de ces étudiants pour passer le concours interne des facultés publiques, « vu la rareté des postes à pourvoir d'un coté, et en raison de la politique de privatisation suivie par l'Etat de l'autre ». Deuxièmement, la CNOM estime que le nouveau système « imposé » aux étudiants en médecine depuis quatre ans, « n'est appuyé par aucun décret ou document réglementaire spécifique ». Le syndicat assure ne pas connaitre pas les détails par rapport aux études de la sixième et à la septième année et qualifie cette situation de « brouilleuse ». Le troisième point concerne le problème des facultés de Tanger et d'Agadir, qui ne disposent pas de CHU pour la formation hospitalière, sachant que la première promotion dans ces deux facultés est aujourd'hui à sa troisième année universitaire.